sport de compétition et aliénation du corps

GrouCHOS

Groupe Contre l'Horreur Olympique et Sportive

analyse de l'institution sportive & critique du capitalisme

La compétition c'est la mort !

Après les accidents en ski, ceux de motos et d'automobiles...

De derrière les fagots, nous avons retrouvé par hasard un fait (parmi d'autres !) remontant à 2014. Nous l'avons trouvé en recensant les dernières victimes de l'institution sportive à travers ses courses automobiles : à Spa-Francorchamps et à Sepang.

A la suite de ces « accidents », les bonnes intentions consistent à dire qu'il faut modifier les pistes, ajouter ou amender certaines règles. Pourtant, jamais la question de la vitesse et de la compétition n'est réellement posée. C'est le noeud de la religion sportive : sa logique d'action mortifère. Mais tous les aficionados veulent rester aveugles parce que celà remettrait en cause leur rêve de château en Espagne.

Patiemment, sans faire de journalisme ni tomber dans le morbide, nous recensons ces faits maquillés en accidents au cœur même de l'institution sportive. Ces faits si ordinaires mais que cette dernière ne veut pas voir ou sinon en les emballant dans un discours du style : « oui il y a des accidents mais... c'est une exception ». Comme pour une manifestation un peu trop offensive au goût des médias et du pouvoir dominant, les troubles, les accidents sont considérés comme choses anormales ou quantités négligeables. Ils sont « en marge de ».

Le travail de recensement que nous faisons ici depuis des années trouve son sens dans la critique de l'idéologie sportive. Et comme le disait si bien le stratège prussien au XIXème siècle :

« Le phénomène est donc trop fréquent pour constituer toujours une anomalie (...) » (Clausewitz, De la guerre, 1832).


AFP Infos Françaises
samedi 2 novembre 2019 - 11:15:40 GMT 203 mots

Décès d'un pilote indonésien en marge du GP moto de Malaisie

Sepang (Malaisie), 2 nov 2019 (AFP) ‐ Le pilote indonésien Afridza Munandar est décédé des suites d'un accident lors d'une course de l'Asia Talent Cup sur le circuit de Sepang samedi, en marge du Grand Prix moto de Malaisie, ont annoncé les organisateurs.

"L'incident s'est produit au premier tour, au virage 10, et la course a été immédiatement interrompue, est-il précisé dans un communiqué. L'Indonésien de 20 ans a d'abord reçu des soins médicaux en bord de piste, avant d'être transféré à l'hôpital de Kuala Lumpur par hélicoptère."

"En dépit des efforts des équipes médicales du circuit et de l'hôpital, Munandar a succombé à ses blessures peu après", a-t-il ajouté.

Avec deux victoires, deux deuxièmes places et deux troisièmes places, celui-ci était 3e au classement des pilotes et en lice pour le titre.

L'Asia Talent Cup, courue sur des Moto3, est l'une des formules de promotion vers le MotoGP mises en place par son promoteur, la Dorna, à destination des jeunes pilotes d'Asie et d'Océanie.

Ce décès intervient quelques mois après celui du pilote français de Formule 2 Anthoine Hubert lors d'une course sur le circuit belge de Spa-Francorchamps le 31 août, à l'âge de 22 ans.

pel/chc


AFP - Journal Internet AFP (français)
samedi 31 août 2019 - 18:10:10 GMT 755 mots

Le pilote automobile français Anthoine Hubert tué à Spa

Spa-Francorchamps (Belgique) (AFP) ‐ Le pilote automobile français Anthoine Hubert, 22 ans, a été tué samedi à Spa (Belgique) dans un accident lors d'une course de Formule 2 disputée en marge du Grand Prix de F1, endeuillant le sport mécanique tricolore quatre ans après la mort de Jules Bianchi".

Impliqué au début du 2e tour de la course dans un carambolage à grande vitesse avec l'Américain Juan Manuel Correa, le Français Giulano Alesi et le Japonais Marino Sato, Hubert est mort des suites de ses blessures. Correa a été emmené à l'hôpital victime de fractures aux jambes.

Sato et Alesi, fils de l'ancien pilote de F1 Jean Alesi, sont eux indemnes.

"En conséquence de l'accident, la FIA a le regret d'informer que le pilote de la voiture N°19, Anthoine Hubert, est mort des suites de ses blessures à 18h35" a précisé la FIA dans un communiqué.

"Je ne peux pas le croire. Nous avions le même âge, nous avons commencé à courir ensemble et nous avons rivalisé sur les pistes pendant des années. Toutes mes pensées vont à sa famille. Repose en paix Anthoine", a indiqué sur Twitter le pilote français Esteban Ocon, qui vient de signer avec Renault pour courir en F1 à partir de l'an prochain.

L'accident a eu lieu dans l'une des parties les plus rapides du circuit belge, le Raidillon, où la piste remonte brusquement après une descente.

La F2 est le dernier échelon des formules de promotion en sport automobile avant la F1. Hubert occupait avant les courses de Spa la 8e place au championnat après 16 épreuves. Il avait notamment remporté cette année deux courses, l'une à Monaco en mai et l'autre au Castellet (France) en juin, toutes deux disputées en marge des GP de F1.

Né à Lyon le 22 septembre 1996, Anthoine Hubert avait notamment été champion de France en F4 en 2013 et ensuite de GP3 Series l'an dernier. Il était également pilote de développement pour Renault au sein de la "Renault Sport Academy".

Il courait en F2 pour l'écurie britannique BWT Arden.

Correa, né le 9 aout 1999, court avec une licence américaine mais est né en Equateur. Il occupe la 12e place du championnat de F2 après avoir notamment couru en 2017 et 2018 en GP3, une autre formule de promotion.

"Le pilote de la voiture N°12, Juan-Manuel Correa est dans un état stable et soigné à l'hôpital de Liège. De nouvelles informations sur son état seront transmises lorsqu'elles seront disponibles", a indiqué la FIA.

Elle a précisé que la 2e course de F2, qui devait avoir lieu dimanche avant le Grand Prix de F1, a été annulée.

voiture désintégrée

Les accidents mortels sont devenus rares en course automobile en raison des progrès effectués dans la résistance des matériaux utilisés dans la construction des voitures et l'aménagement des circuits.

Un autre pilote français, Jules Bianchi, était mort des suites de ses blessures plusieurs mois après un accident lors du GP du Japon de F1 en 2014 lorsque sa monoplace était entrée en collision avec une dépanneuse qui enlevait une autre voiture accidentée.

Auparavant, le Brésilien Ayrton Senna avait trouvé la mort en 1994 lors du GP d'Italie à Imola, le même weekend et sur le même circuit qu'un autre pilote de F1, l'Autrichien Roland Ratzenberger.

Des accidents mortels ont également eu lieu ces dernières années en Indycar, une formule de course monoplace se disputant en partie sur des circuits ovales très rapides.

Lors de l'accident samedi, la monoplace d'Hubert s'est désintégrée sous la violence du choc. Coupée en deux après s'être encastrée dans une barrière de sécurité, ses morceaux ont continué de tournoyer sur la piste au milieu d'une pluie de débris.

La retransmission à la télévision de la scène de l'accident a ensuite été interrompue alors qu'un lourd silence tombait sur le circuit ardennais.

Celui-ci est l'un des derniers grands circuits dits "naturels" avec une piste présentant de fortes dénivellations et tracée au milieu de la forêt. Les parties appelées "L'Eau Rouge" suivie du "Raidillon" sont considérées comme faisant partie des plus spectaculaires, et dangereuses, du sport automobile.

Le pilote allemand Stefan Bellof avait été tué dans un accident il y a exactement 19 ans à l'Eau Rouge lors d'une course de sport-prototypes au volant d'une Porsche.


AFP Infos Françaises
samedi 15 juin 2019 - 16:36:54 GMT 102 mots

Sortie de route mortelle lors d'un rallye en Haute-Loire

Lyon, 15 juin 2019 (AFP) — Une jeune femme de 23 ans est morte samedi lors d'un rallye automobile en Haute-Loire auquel elle participait comme co-pilote d'une voiture, a-t-on appris auprès des pompiers.

Le pilote du véhicule, tombé dans un ravin après avoir manqué un virage à l'entrée d'un village, est indemne, a-t-on ajouté de même source, confirmant des informations du quotidien régional Le Progrès.

La voiture était engagée dans la troisième épreuve spéciale du rallye régional de la Haute Vallée de la Loire, dont les dernières épreuves ont été annulées après ce drame, précise le journal.

DM-ppy/swi


AFP Doc
lundi 13 novembre 2017 - 22:14:44 GMT

Ski alpin: la descente fatale à David Poisson

Par Astolfo CAGNACCI

Lyon (AFP) — La mort accidentelle du Français David Poisson, lundi à l'entraînement au Canada, a tragiquement rappelé que la descente de ski alpin restait une discipline extrêmement dangereuse, la plus mortifère des épreuves olympiques, malgré les constants efforts pour assurer plus de sécurité.

David Poisson et ses partenaires du groupe vitesse de l'équipe de France se préparaient depuis quelques jours à Nakiska (ouest du Canada) en vue des épreuves de vitesse (descente et super-G) de Lake Louise (Canada), comptant pour la Coupe du monde et programmées les 25 et 26 novembre.

Agé de 35 ans, Poisson, médaillé de bronze de descente aux Mondiaux 2013 à Schladming (Autriche), s'est tué 16 ans et deux semaines après Régine Cavagnoud.

Championne du monde de super-G huit mois plus tôt, la skieuse du Grand-Bornand (Haute-Savoie) avait heurté un coach allemand lors d'une séance d'entraînement commune aux Françaises et Allemandes sur un glacier autrichien le 29 octobre 2001. Souffrant de lésions cérébrales graves, la jeune femme était morte deux jours plus tard à l'hôpital d'Innsbruck.

Dur comme un roc

« Dur comme un roc, c'était un mec formidable » : la voix cassée par l'émotion, Christian Frison-Roche, ex-directeur course de l'équipementier Salomon, se souvient du skieur de Peisey-Vallandry, fidèle à la marque depuis son adolescence.

Effectivement, "Caillou", son surnom dans le groupe de l'équipe de France de vitesse, était jovial, souriant. Petit gabarit, il "envoyait" dans les pentes extrêmes. Son seul podium en Coupe du monde avait été signé sur la difficile piste Deborah Compagnoni à Santa Caterina Valfurva, en Italie (3e le 29 décembre 2015).

Il avait aussi échoué au pied du podium — quatrième — sur les deux monuments du circuit, la Stelvio tout en verglas et dévers de Bormio (29 décembre 2009) et la mythique Streif de Kitzbühel (26 janvier 2013).

Père d'une petit garçon, le Savoyard avait aussi la modestie et la simplicité de ces hommes de la montagne, confrontés au danger permanent mais qui ne surjouent pas.

Quand on lui demandait s'il ressentait parfois la boule au ventre, voire s'il éprouvait la peur, avant de dévaler des pistes avec des pointes à plus de 140 km/h, avec pour seul viatique deux planches et un casque, il souriait. Puis il s'asseyait, croisait ses bras de costaud et expliquait posément que c'était sa passion, son métier. Enfin, presque de l'ordinaire.

Lourd tribut

Comme pour les sports automobile et motocycliste, le ski alpin a payé un lourd tribut aux morts sur le champ d'honneur, avec 12 depuis 1959 entre entraînement et compétitions.

Avant Poisson et Cavagnoud, l'Autrichienne Ulrike Meier s'était tuée lors de la descente de Garmisch-Partenkirchen (Allemagne), le 29 janvier 1994, sa tête ayant heurté une cellule électrique de chronométrage.

Il y eut aussi le long calvaire du grand espoir italien Leonardo David, maintenu en vie artificiellement pendant plus de cinq ans, et déclaré mort à 25 ans, en 1985.

Désormais, à l'image des Grand Prix de Formule 1 ou de Moto, le moindre obstacle est banni des pistes de vitesse et deux rangées de bâches de sécurité sont censées empêcher tout concurrent de quitter la piste.

Ce qui était arrivé pourtant au prometteur Silvano Beltrametti, lors de la descente de Val d'Isère, le 8 décembre 2001. Les skis du Suisse avaient perforé les filets et Beltrametti s'était fracturé la colonne vertébrale sur un rocher, paraplégique pour la vie.

Comme si le mauvais sort avait commencé à distiller son poison, David Poisson avait perdu son père, emporté par un cancer, il y a deux semaines.

Tous sous le choc, anciens champions ou entraîneurs ont insisté sur une dimension: "la grande famille des descendeurs", où le respect n'est pas un vain mot. Parce que la notion de danger resserre les êtres.


AFP Infos Françaises
samedi 12 novembre 2016 - 13:38:16 GMT 528 mots

Corse : un photographe tué lors d'un rallye automobile

Ajaccio, 12 nov 2016 (AFP) —  Un photographe indépendant a été tué samedi matin, fauché par une voiture participant au rallye auto Mare è Machja (Mer et Maquis), qui se déroulait sur la rive sud du golfe d'Ajaccio (Corse-du-Sud).

L'accident a eu lieu en fin de matinée lors d'une spéciale entre Marato et Bellevalle, au lieu-dit de Sileccio. La victime, Stéphane Giraudi, a été fauchée par un concurrent à la réception d'une bosse et est morte sur le coup. Selon le procureur de la République à Ajaccio, Eric Bouillard, l'homme se trouvait "dans un endroit qui n'était pas autorisé au public".

Le rallye a immédiatement été arrêté. Une enquête a été ouverte par le parquet d'Ajaccio et confiée aux gendarmes pour déterminer les circonstances précises de l'accident.

Stéphane Giraudi était originaire de Haute-Corse et allait avoir 50 ans dans quelques jours. Il était un habitué des rallyes, dont il publiait des dizaines d'images notamment sur sa page Facebook.

En état de choc, le pilote et le co-pilote impliqués dans l'accident ont été dirigés vers le centre hospitalier d'Ajaccio.

Cent quarante équipages étaient engagés dans la course, dont c'était la première édition. Le rallye était parti de Porticcio (Corse-du-Sud) ce samedi matin.

"Le rallye est annulé en accord avec tous les pilotes et les services de la préfecture et de la gendarmerie", a annoncé Christian Leca, président de l'ASACC (Association Sportive Automobile Club de la Corse) Tour de Corse et organisateur de la course, exprimant sa tristesse : "C'était une fête du sport automobile qui a malheureusement tourné au drame".

"Tous les moyens nécessaires mobilisés"

"Il faisait très beau, nous avions un temps magnifique. Tous les moyens de sécurité nécessaires étaient également mobilisés", a insisté l'organisateur de la course. "Tout était OK pour que la course se passe bien, mais l'impondérable est survenu. C'est dramatique pour ce photographe qui a perdu la vie", a-t-il déploré.

Plusieurs accidents mortels pour le public ou des pilotes sont survenus en marge de courses de côte ou de rallyes au cours des 20 dernières années en France.

Parmi les plus graves, le 14 juillet 1996, cinq personnes avaient trouvé la mort et une trentaine avaient été blessées, dont huit gravement, lors de la sortie de route d'une voiture sur le circuit de rallye-cross d'Essay (Orne). Le bolide avait fini sa course sur un talus où se trouvaient de nombreux spectateurs.

Le 23 septembre 2000, cinq personnes, dont un enfant, avaient été tuées sur le parcours du 13e rallye automobile de Cerisiers (Yonne), lors d'un accident provoqué par une sortie de piste. Son véhicule avait heurté un poteau électrique qui était tombé sur les spectateurs.

Le 14 mai 2016, un homme de 50 ans et son fils âgé de 10 ans avaient été tués par une voiture sortie de sa trajectoire pendant les essais d'une course de côte organisée à Istres (Bouches-du-Rhône), à une cinquantaine de kilomètres de Marseille. Un pilote avait perdu le contrôle de son automobile et percuté le public, faisant également deux autres blessés légers.

Un photographe était déjà mort le 19 mai 2007, mortellement fauché par une voiture au rallye Alsace-Vosges, à Denipaire (Vosges).

cor-apo/mdm/phc


AFP Infos Françaises
dimanche 14 août 2016 - 10:02:46 GMT

Un wingsuiter de 32 ans se tue en Savoie lors d'un saut

Grenoble, 14 août 2016 (AFP) – Un homme de 32 ans s'est tué samedi soir en Savoie lors d'un saut en wingsuit, sport extrême consistant à se lancer du haut d'une falaise ou d'un avion, équipé d'une combinaison faisant office d'aile, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes.

L'accident a eu lieu samedi soir vers 19H30 en contrebas de la Dent de l'Arclusaz, sommet savoyard de connu des pratiquants de wingsuit qui culmine à 2.041 mètres d'altitude.

Le corps du trentenaire a été repéré ce dimanche matin peu avant 9H00 par les secours, qui avaient entamé en vain des recherches dès samedi soir après que le groupe avec lequel la victime se trouvait au moment du saut ait signalé sa disparition.

Originaire de la Drôme, le base-jumper a finalement été retrouvé mort dimanche lors de la reprise des recherches, accroché à la falaise. Il avait rallié le sommet avec cinq autres wingsuiters qui ne se sont pas élancés du même endroit.

C'est une fois au sol, s'apercevant de l'absence de leur compagnon, que les cinq wingsuiters ont donné l'alerte. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de l'accident.

Ce drame touchant un sport extrême est le second de la semaine en Savoie. Jeudi, c'est une Américaine de 35 ans qui a trouvé la mort en base-jump, autre sport extrême consistant à se jeter dans le vide depuis une falaise avant d'ouvrir son parachute.

La jeune femme faisait partie d'un groupe de 15 personnes de nationalités différentes qui s'étaient rassemblées au sommet de la Croix des Têtes, un site connu des pratiquants, culminant à 2.500 mètres d'altitude sur la commune de Saint-Julien-Mont-Denis.

Un autre adepte du wingsuit avait déjà trouvé la mort au pied de l'Arclusaz durant l'été 2013.

bp/dfa/fm

AFP Infos Françaises
mercredi 29 juin 2016 - 16:32:46 GMT

Un Américain se tue en wingsuit dans le Mont Blanc

Lyon, 29 juin 2016 (AFP) – Un Américain a été retrouvé mort mercredi dans le massif du Mont Blanc (Haute-Savoie), victime d'un accident de wingsuit, a-t-on appris auprès des secours.

Le corps de la victime, âgée d'une quarantaine d'années, a été retrouvé vers 9h30 après qu'elle s'est élancée du sommet du Brévent, haut-lieu du wingsuit dans les Alpes françaises. Ce sport extrême consiste à se lancer du haut d'une falaise ou d'un avion, équipé d'une simple combinaison reliant bras et jambes et faisant office d'aile. C'est un témoin qui a alerté les secours mais "les circonstances exactes du décès ne sont pas connues", a indiqué un militaire du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix. Le 12 juin, un adepte italien de ce sport, âgé de 33 ans, avait également été retrouvé mort dans le massif du Mont-Blanc, à 2.000 mètres d'altitude, dans un couloir débouchant sur le glacier des Bossons.

jb-grd/fga/cam

AFP Infos Françaises
dimanche 12 juin 2016 - 17:40:25 GMT

Un Italien se tue en wingsuit dans le Mont-Blanc

Grenoble, 12 juin 2016 (AFP) – Un Italien de 33 ans a été retrouvé mort, dimanche matin, dans le massif du Mont Blanc (Haute-Savoie), victime d'un accident lors d'un saut en wind-suit, a-t-on appris auprès des secours en montagne.

Porté disparu depuis samedi, cet adepte confirmé de ce sport extrême - un vol effectué grâce à une combinaison souple en forme d'aile gonflable - a été retrouvé, après plusieurs heures de recherches, à 2.000 mètres d'altitude, dans un couloir débouchant sur le glacier des Bossons.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime, installée depuis peu à Chamonix, avait informé mercredi les gendarmes, comme le veut la règle, de son intention de sauter en fin de matinée.

"Il s'est élancé mercredi à 3.800 mètres d'altitude depuis l'Aiguille du midi et a impacté le sol vers 11H30. Mais personne ne s'est inquiété immédiatement car il a sauté seul", a indiqué le Peloton de gendarmerie (PGHM) de Chamonix.

"Il n'était pas en phase d'atterrissage lorsque l'accident est survenu (...) mais nous n'avons pour l'heure aucun certitude sur les causes de l'accident", a-t-on ajouté.

Prévenus samedi soir de sa disparition, les secours en montagne ont procédé à des rondes terrestres et en hélicoptère qui se sont d'abord révélées infructueuses.

Mais l'audition de ses amis et des précisions sur les conditions de son saut, effectué en dépit d'une faible luminosité et d'un brouillard persistant, ont permis aux gendarmes de cibler leurs recherches dimanche matin.

bp/nd/jcc

AFP Doc
vendredi 3 juin 2016 - 19:02:33 GMT

Moto : l'Espagnol Luis Salom tué par sa propre moto GP de Catalogne

Barcelone (AFP) – L'Espagnol Luis Salom (Kalex) est décédé après avoir chuté lors des essais libres du Grand Prix de Catalogne, vendredi, heurté violemment par sa moto qui a rebondi contre les protections périphériques de la piste.

A mi-séance de la deuxième session des Moto2, le pilote a chuté à l'entrée du virage douze, un virage à droite très rapide et a glissé dans le sillage de sa Kalex. La moto a touché la première les "Air Fence", gros boudins remplis d'air destinés à amortir les chutes, avant de revenir sur le pilote, le blessant grièvement au dos.

Malgré les soins prodigués sur place et le transfert en ambulance et non par hélicoptère en raison de son état, vers l'hôpital général de Catalogne, le Majorquin de 24 ans n'a pu être ranimé et est décédé à 16h55 locales (14h55 GMT).

Le choc avec un concurrent ou sa propre moto, est la cause principale des des pilotes depuis l'origine des compétitions.

Si le Japonais Daijiro Kato avait fait une "mauvaise" chute à Suzuka en 2003, se brisant les cervicales à la réception, les derniers accidents mortels sont dus à un contact avec une autre moto.

Le dernier en course, celui de l'Italien Marco Simoncelli en Malaisie en 2011 ou celui du Japonais Shoya Tomizawa, l'année précédente au Grand Prix d'Italie, ont ce point commun. Ces deux pilotes ont été tués par un de leur camarade de course.

Comme Pons et Rougerie

Ces circonstances ont également été à l'origine des décès des Français Patrick Pons, champion du monde 750cc, à Silverstone en 1980 et celle de Michel Rougerie, percuté par un pilote alors qu'après une chute bénigne, il tentait de regagner le bord de la piste lors du Grand Prix de Yougoslavie, il y a presque 35 ans jour pour jour.

Dans ce cas, toute les protections, même les plus sophistiquées comme les air-bag aujourd'hui, ne sont pas d'une grande utilité.

Les étaient extrêmement nombreux jusqu'à la fin des années 80, mais, l'interdiction des circuits en ville et la suppression des rails dits de "sécurité", pour les courses de moto, ont limité fortement les risques d'un sport qui demeure dangereux par définition.

Aujourd'hui les pilotes portent des casques intégraux – depuis le début des années 70 – de plus en plus élaborés, des tenues en cuir, souvent de kangourou, d'une grande résistance aux frottements et des protections dorsales voire abdominales renforcées.

Cette panoplie les autorise à chuter, quelques fois à plusieurs reprises dans le même week-end de course, sans se faire mal.
Il faut un concours de circonstances malheureux pour que l'incident prenne une tournure tragique. Ce qui semble avoir été le cas vendredi après-midi sur le circuit de Montmelo.

A cet endroit, Les Formule 1 sont ralenties par une chicane. Il se pourrait qu'elle soit mise en place dès samedi pour les motos.


AFP Doc
samedi 14 mai 2016 - 20:53:56 GMT

Istres : un père et son fils de 10 ans tués par une voiture de course

Istres (AFP) – Un homme de 50 ans et son fils âgé de 10 ans ont été tués par une voiture sortie de sa trajectoire samedi après-midi pendant les essais d'une course de côte organisée à Istres (Bouches-du-Rhône), à une cinquantaine de kilomètres de Marseille.

Un pilote a perdu le contrôle de son automobile et a percuté le public, faisant également deux autres blessés légers − un couple âgé de 56 et 58 ans − sur la départementale 16, à la sortie d'Istres en direction de Saint-Chamas.

Le conducteur de la voiture en cause était en garde à vue samedi soir, a précisé à l'AFP la procureure d'Aix-en-Provence Dominique Moyal.

« Une vingtaine de pompiers dans six véhicules ont été dépêchés sur place, ainsi qu'un hélicoptère pour évacuer le garçon de 10 ans » grièvement blessé, a précisé le lieutenant-colonel Nicolas Faure, des pompiers des Bouches-du-Rhône. Evacué vers l'hôpital Nord de Marseille, il est décédé des suites de ses blessures dans la soirée, a précisé à l'AFP le sous-préfet d'Aix-en-Provence Serge Gouteyron.

La mère de l'enfant, en état de choc mais indemne, a également été transportée dans un hôpital, a précisé M. Gouteyron.

« Pourquoi le véhicule et son pilote sont-ils sortis de la trajectoire ? S'agit-il d'une défaillance mécanique, d'un problème de pilotage ? Ce sera au pilote et aux enquêteurs de le dire », a déclaré le sous-préfet.

Les spectateurs fauchés par le véhicule en question, qui a fait au moins un tonneau après sa sortie de route, étaient « très en retrait » de la route, a-t-il souligné. Les rubalises, qui délimitent le secteur dans lequel les spectateurs ne peuvent pénétrer, étaient à 35 m de la route, selon M. Gouteyron.

L'accident, a encore précisé le sous-préfet, a eu lieu sur une portion en sortie de virage.

Le maire d'Istres François Bernardini a pris samedi après-midi un arrêté interrompant les essais et annulant la course qui devait avoir lieu dimanche.

Sur place dans l'après-midi, la route menant au lieux de l'accident était interdite par les policiers chargés de mener l'enquête sur cet accident, a constaté un photographe de l'AFP.

Un autre accident en Haute-Loire


La course de côte d'Istres, dont la 44e édition était prévue ce week-end, rassemble tous les ans les pilotes de la région sur un circuit de 1,7 km. Une course de côte se déroule toujours sur un parcours au dénivelé relativement important.

Toujours samedi, peu après 13H00, une sortie de route s'est également produite sur le tracé du rallye du Val-d'Ance, à Bas-en-Basset (Haute-Loire). Une Renault Alpine a chuté dans un ravin, blessant grièvement le pilote et le co-pilote du véhicule, âgés d'une cinquantaine d'années.

La voiture ne participait pas au rallye du Val d'Ance mais faisait partie d'une balade de voitures de collection organisée en marge de l'épreuve automobile, selon les pompiers et la préfecture de Haute-Loire.

Plusieurs accidents mortels pour le public ou des pilotes sont survenus en marge de courses de côte ou de rallyes et ont fait des morts au cours des 20 dernières années en France.

Parmi les plus graves, le 14 juillet 1996, cinq personnes avaient trouvé la mort et une trentaine avaient été blessées, dont huit gravement, lors de la sortie de route d'une voiture sur le circuit de rallye-cross d'Essay (Orne). Le bolide avait fini sa course sur un talus où se trouvaient de nombreux spectateurs.

Le 23 septembre 2000, cinq personnes, dont un enfant, avaient été tuées sur le parcours du 13e rallye automobile de Cerisiers (Yonne), lors d'un accident provoqué par une sortie de piste. Le pilote ayant perdu le contrôle de son véhicule avait heurté un poteau électrique qui était tombé sur les spectateurs.

En août 2014, trois personnes participant aux préparatifs d'une course de côte à Laas-Tillac (Gers), avaient été fauchées et tuées par la sortie de route d'un des concurrents lors des essais.

Le 3 avril, un pilote de 32 ans s'était tué dans une course de côte à Bagnols-Sabran, dans le Gard, quand sa Mitsubishi s'était encastrée dans des arbres après une sortie de route


AFP Infos Françaises
dimanche 3 avril 2016 - 14:04:03 GMT 229 mots

Accident mortel lors d'une course automobile dans le Gard

Nîmes, 3 avr 2016 (AFP) — Un pilote de 32 ans s'est tué dimanche lors d'une course automobile sur la commune de Sabran dans le Gard, a-t-on appris de sources concordantes.

"A l'arrivée des secours, le véhicule se trouvait encastré dans plusieurs arbres et son pilote était déjà en arrêt cardio-respiratoire", a indiqué l'officier de communication des sapeurs-pompiers du Gard, le lieutenant-colonel Sébastien Paletti, confirmant une information du journal Midi Libre.

"Malgré les tentatives de réanimation, les secours ont dû constater le décès du jeune pilote", a poursuivi l'officier.

"Une erreur de pilotage pourrait être à l'origine de la sortie de route de son véhicule, une formule 3 000", a expliqué le colonel Stéphane Lacroix, commandant du groupement de gendarmerie du Gard.

"Le pilote âgé de 32 ans et originaire du territoire de Belfort était l'un des derniers participants à s'élancer sur la course qui se déroulait sur un circuit fermé d'environ 3 kilomètres", a par ailleurs précisé le commandant du groupement de gendarmerie du Gard.

La compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze est en charge de l'enquête.

La 46e édition de la course de côte de Bagnols-Sabran, l'une des manches de championnat de France de la Montagne - FFSA (fédération française du sport automobile) a été suspendue.

La course, qui rassemblait plus de 130 participants, avait démarré vendredi et devait se terminer dimanche.

cor/tlg/NM


AFP Infos Françaises
Samedi 12 septembre 2015 - 17:08:54 GMT

Un quadragénaire se tue dans un accident de "wingsuit"

Grenoble, 12 sept 2015 (AFP) – Un ressortissant étranger d'une quarantaine d'années a trouvé la mort samedi après-midi en Haute-Savoie lors d'un saut en "Wingsuit", un sport extrême consistant à se lancer dans le vide équipé d'une combinaison en forme d'ailes, a-t-on appris auprès des secours en montagne.

L'homme venait de s'élancer depuis le site réputé du Brévent, point culminant à 2.500 mètre d'altitude au sommet de la station de Chamonix (Haute-Savoie), lorsque pour une raison encore inconnue, vers 16H00, l'accident s'est produit.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exacte de l'accident, pour l'heure inconnues.

Mercredi, c'est un Canadien de 51 ans qui s'est tué dans le massif du Mont-Blanc en pratiquant le "wingsuit".

L'homme, qui a plongé de l'aiguille du Midi (3.842 mètres), a été retrouvé mort au Plan de l'Aiguille (2.300 mètres) par les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, qui n'ont pu que constater l'accident.

bp/dfa/DS

AFP Infos Françaises
Mercredi 9 septembre 2015 - 16:56:17 GMT

Mont-Blanc : un Canadien se tue lors d'un saut en "wingsuit"

Grenoble, 9 sept 2015 (AFP) – Un Canadien de 51 ans s'est tué mercredi dans le massif du Mont-Blanc lors d'un saut en "wingsuit", un sport extrême consistant à se lancer dans le vide équipé d'une combinaison en forme d'ailes, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'homme, qui a plongé de l'Aiguille du Midi (3.842 mètres) vers 13H30, a été retrouvé mort au Plan de l'Aiguille (2.300 mètres) par les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix.

Ces derniers "n'ont pu que constater le décès", ont-ils indiqué.

Les circonstances de l'accident sont inconnues. Une enquête est en cours.

C'est le premier accident de saut en "wingsuit" en France cette année, selon le site internet du magazine spécialisé Blinc, qui recense tous les accidents de ce type dans le monde.

aag/fga/er

Jeudi 27 août 2015 - 18:59:21 GMT

Sports extrêmes : décès d'un base-jumper italien en Suisse (police)

Genève, 27 août 2015 (AFP) – Un Italien de 46 ans a trouvé la mort jeudi en Suisse lors d'un accident de base-jump, sport extrême consistant à se jeter dans le vide depuis une falaise avant d'ouvrir son parachute, a indiqué la police.

L'homme s'était rendu en compagnie de deux collègues à la base de départ dite "Unteren Tatelishorn" située dans la vallée du Gastern, dans la commune de Kandersteg dans le canton de Berne, au centre de la Suisse.

Il venait de s'élancer "en dernier dans le vide" vers 12H30 (10H30GMT), lorsque l'accident s'est produit, a expliqué la police cantonale bernoise dans un communiqué. "Il s'est alors écrasé sur un balcon rocheux", a-t-elle ajouté.

Des témoins ont immédiatement appelé les secours qui ont pu localiser le corps sans vie de la victime suite à une brève action de recherche.

Le 22 août dernier, un pratiquant norvégien de base-jump avait déjà trouvé la mort dans les Alpes suisses, dans le canton de Saint-Gall, au nord-est du pays. L'homme de 45 ans, qui faisait partie d'un groupe, s'était élancé en dernier depuis la base de départ dite "Sputnik" qui surplombe le lac de Walen, avant de s'écraser dans un pré.

apo/lo

Samedi 18 juillet 2015 - 03:25:55 GMT

Auto/F1 : Jules Bianchi est mort, annonce sa famille

Paris, 18 juil 2015 (AFP) — Le pilote de F1 français Jules Bianchi, 25 ans, qui était dans le coma depuis son accident au Grand Prix de F1 du Japon en octobre est mort vendredi soir au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice, a annoncé samedi matin sa famille dans un communiqué.

Victime d'un terrible accident au volant de sa Marussia à Suzuka (Japon) le 5 octobre 2014, il était depuis dans le coma. Jules Bianchi avait rejoint Marussia comme pilote titulaire en 2013. Il a couru 34 Grands Prix et marqué 2 points en championnat.

La famille de Jules Bianchi a annoncé, dans le communiqué, le "décès de Jules survenu hier soir au Centre Hospitalier Universitaire de Nice, où il avait été admis à la suite de son accident sur le circuit de Suzuka, lors du Grand Prix du Japon le 5 octobre 2014".

"Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin", a poursuivi le communiqué. "Nous ressentons une peine immense et indescriptible" a ajouté la famille.

En 2014, Jules Bianchi marquait à Monaco ses deux premiers points en F1, grâce à une 9e place acquise de haute lutte en partant du fond de la grille et malgré deux pénalités de cinq secondes, sur un circuit où il est très difficile de dépasser. Grâce à ses deux points, et aux revenus commerciaux qui vont avec, l'écurie Marussia a été sauvée cet hiver alors qu'elle avait déposé son bilan en octobre, après l'accident.

"Nous voulons remercier le personnel médical du CHU de Nice, qui l'a soigné avec amour et dévouement", a poursuivi la famille ainsi que "le personnel du Centre Médical Général de Mie au Japon qui a pris soin de Jules immédiatement après son accident".

"De même, nous souhaitons remercier les collègues de Jules, ses amis, ses supporters et tous ceux qui lui ont prouvé leur affection au cours de cette période. Ils nous ont donné la force nécessaire pour résister dans ces moments terribles".

jcc/pjh

Lundi 18 mai 2015 - 19:38:23 GMT

Dean Potter, légende du base-jump, se tue dans le parc de Yosemite

Par Marc Antoine BAUDOUX
Washington (AFP) – Dean Potter, casse-cou renommé dans le milieu des sports extrêmes, a trouvé la mort en compagnie d'un ami dans le parc national de Yosemite, en Californie, après ce qui semble être un accident base-jump.

Dean Potter, 43 ans, et Graham Hunt, 29 ans, se sont tués samedi soir après un saut depuis Taft Point, l'un des hauts promontoires du célèbre parc national californien, où la pratique est interdite, selon la chaîne ABC qui citait un porte-parole du parc, Scott Gediman.

Les deux hommes tentaient apparemment un saut en "wingsuit", une combinaison qui ressemble à une forme de chauve-souris et qui permet de planer. Ensuite, arrivé près du sol, les base-jumpers déploient normalement leur parachute pour se poser en douceur. Mais après des rumeurs d'un accident, un hélicoptère a repéré deux corps dimanche. Des rangers du parc se sont rendus sur place et ont identifié Dean Potter et Graham Hunt. Selon d'autres médias, les deux hommes auraient heurté une paroi en tentant de voler à travers un passage étroit entre deux montagnes. Ils n'avaient pas encore ouvert leurs parachutes.

Dean Potter était une figure reconnue de nombreux sports extrêmes, notamment de base-jump, d'alpinisme, d'ascensions éclairs ou de "slackline" (une pratique qui s'apparente au funambulisme) : internet regorge ainsi d'images impressionnantes du grand Dean Potter et de son mètre 98 en train de marcher sur une fine corde, sans être assuré, au-dessus de centaines de mètres de vide.

Le site internet spécialisé dans l'escalade Climbing.com le décrit comme "l'une des figures les plus créative, énergique et controversée de l'alpinisme moderne", rappelant qu'il avait "brisé des barrières de rapidité dans des ascensions en solo", notamment des principaux sommets du parc de Yosemite, où il habitait.

- Sauter au crépuscule -

Climbing.com rappelle aussi que le sportif de l'extrême était monté en 2006 sur Delicate Arch, dans l'Utah,un des appendices rocheux les plus célèbres des Etats-Unis, ce qui avait provoqué une tempête de protestations et lui avait fait perdre un de ses principaux sponsors.
formation rocheuse dans le parc de Yosemite
Lundi, le créateur de wingsuit basé en Floride Tom Uragallo s'est affirmé "bouleversé". "C'était la personne la plus gentille que j'aie jamais connue", a-t-il dit à l'AFP.

Lui-même pratiquant, il explique que l'interdiction de sauter dans les parcs nationaux américains amène les passionnés à prendre des risques et sauter au crépuscule, pour ne pas être arrêté. "C'est le plus gros problème. Quand je fais quelque chose d'extrême (comme le base jumping), je ne veux pas sauter dans le noir", dit-il.

Pour Taya Weiss, qui pratique également ce sport, cette interdiction "n'améliore pas les choses, et ne va pas non plus les faire disparaître", dit-elle à l'AFP en estimant qu'elle ajoute un risque supplémentaire à un sport déjà très dangereux.

Sur la page Facebook de Dean Potter, des amateurs de sports extrêmes du monde entier rendaient hommage à cette figure admirée pour son courage. "C'était vraiment l'un des être humains les plus étonnants que j'ai connu", écrit ainsi Scott Jurek, un spécialiste de l'ultra-marathon.

Dans une interview au New York Times en 2008, Dean Potter expliquait : "une partie de moi dit que c'est complètement fou de penser que vous pouvez faire voler votre corps humain. Mais une autre partie de moi pense qu'on a tous fait ce rêve de pouvoir voler. Pourquoi ne pas essayer ? Chasser l'inatteignable est ce qui rend la chose marrante".

Dean Potter était aussi revenu sur les dangers, sur sa page Facebook début avril : "Les gens croient souvent à tort que, parce que je pratique des sports d'extérieur parmi les plus dangereux depuis plus de 30 ans, je ne ressens pas la peur. Mais sur cette photo tirée de notre film « When Dogs Fly » (« Quand les chiens volent »), il est facile de discerner la pression sur mon visage alors que je fais face à des émotions intenses et que je calcule nos chances de survie avant de me jeter d'un hélicoptère dans les Alpes suisses".

Graham Hunt était un partenaire de saut de Dean Potter depuis plusieurs années et était lui-même un alpiniste de haut vol. Le base jump consiste à se lancer, muni d'un parachute, d'un support fixe et non d'un avion : montagne, gratte-ciel, antenne ou autre point culminant. Cette pratique est interdite dans les parcs nationaux américains.


AFP Doc
Dimanche 2 novembre 2014 - 20:21:31 GMT

Hockey : un jeune spectateur meurt touché par un palet, un accident rare

Dunkerque (AFP) – Un jeune fan de hockey sur glace, âgé de 8 ans, est décédé dimanche matin quelques heures après avoir été violemment touché à la tête par un palet au cours d'un match de 2e division opposant Dunkerque à Reims, un accident très rare qui a provoqué une vive émotion.

Le décès d'Hugo a été annoncé par le club, les Corsaires de Dunkerque, « avec grande tristesse », sur son compte Twitter. Licencié, le garçon jouait pour l'équipe des moins de 9 ans.

« Il faisait partie de la famille du club », a déclaré Franck Vanwormhoudt, président des Corsaires, qui a demandé de respecter le deuil de la famille et du club.
L'accident s'est déroulé un peu plus de trois minutes avant la fin du match. Un joueur de Reims a dégagé le palet en direction du fond de la patinoire, mais sa trajectoire a été déviée par un coéquipier, envoyant le palet dans les tribunes.

« C'est arrivé sur la mauvaise personne, au mauvais endroit », a indiqué M. Vanwormhoudt. Il semble que l'enfant, venu avec son père, ait été touché au niveau de l'oreille.
Sous le choc, il a fait un arrêt cardiaque. Les secours présents sur place, avec l'aide du président du club de Reims, chirurgien de profession, ont pu le réanimer dans un premier temps.
Transféré à l'hôpital de Dunkerque puis au service de réanimation pédiatrique de Lille, l'enfant est décédé des suites de sa blessure.

Un palet, ou rondelle de hockey, fabriqué principalement à base de caoutchouc naturel, pèse 170 grammes, et peut être envoyé jusqu'à plus de 180 km/h.
« A titre personnel, je trouve que c'est quelque chose de totalement dramatique. Ce garçon était passionné de hockey (...) Il venait supporter son club », a réagi le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard, interrogé par l'AFP à Doha, qui a offert « toute sa compassion et tous ses meilleurs sentiments ».

Une patinoire aux normes

« C'est dur. Tout le monde se connaît, tout le monde connaît le gamin, on le vit affectivement », a réagi, extrêmement ému, le maire de la ville, Patrice Vergriete, spectateur régulier de hockey avec ses enfants.
Dans l'après-midi, jusqu'à près de 400 personnes, dont beaucoup d'enfants, se sont rassemblées à l'entrée de la patinoire restée fermée afin de déposer des fleurs et de se recueillir, a constaté l'AFP. L'émotion était très forte et beaucoup étaient effondrés.

L'établissement est aux normes de la Fédération française de hockey sur glace pour le niveau de compétition de Dunkerque, a précisé Patrice Vergriete, ce que confirme Éric Ropert, directeur général de la FFHG.
« Il n'y a du plexiglas que derrière les buts. Sur les côtés, il n'y a que les rambardes », a-t-il précisé à l'AFP.

« La Fédération est catastrophée. La première chose à laquelle on a pensé, c'est de soutenir ses parents et ses coéquipiers », a-t-il ajouté alors que la FFHG a publié un communiqué de condoléances.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Dunkerque pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. Il semble que le palet soit sorti de l'aire de jeu dans la zone sans protections hautes.

Un tel accident est inédit en France, selon Éric Ropert. Un joueur était mort sur la glace après un tir dans la cage thoracique qui avait entraîné un arrêt cardiaque.
En revanche au moins quatre faits similaires se sont produits en Amérique du Nord, où le sport est très populaire, en 1979, 1984, 2000 et 2002 .
Lors du dernier en date, une jeune fille de 13 ans avait été mortellement touchée lors d'un match des Blue Jackets de Columbus, dans l'Ohio (Etats-Unis). Cela a conduit à l'installation de filets en nylon dans toutes les patinoires de la Ligue nationale de hockey (LNH).

La France, qui compte 20.000 licenciés, dont environ 6.000 ont moins de 11 ans, doit co-organiser le Mondial-2017 avec l'Allemagne. « Nous sommes une petite organisation. Quand le choc sera passé, il faudra regarder pour voir ce que l'on peut améliorer », a souligné Éric Ropert.


Lundi 8 septembre 2014 - 16:46:10 GMT

Sports extrêmes : un Russe se tue en wingsuit dans les Alpes

Grenoble, 8 sept 2014 (AFP) – Un Russe d'une quarantaine d'années a été retrouvé mort lundi midi au pied de l'Aiguille de Varan, victime d'un accident de "wingsuit" survenu la veille, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Adepte de ce sport extrême consistant à sauter d'une falaise moulé dans une combinaison en forme d'ailes, la victime était recherchée depuis dimanche midi. Deux camarades avaient donné l'alerte après avoir constaté l'absence de leur ami sur le terrain d'atterrissage.

Les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix ont retrouvé le corps sans vie du quadragénaire dans une zone boisée près du chalet de Zéta (environ 1.500 mètres d'altitude).

L'Aiguille de Varan culmine à 2.544 mètres d'altitude.

Outre cet accident, cinq personnes se sont tuées en base-jump en France cet été, dont quatre dans les Alpes et une dans les Pyrénées, selon le site internet du magazine spécialisé Blinc.

aag/nd/nm

AFP - Journal Internet
Dimanche 5 octobre 2014 - 15:26:12 GMT

GP du Japon : Jules Bianchi, espoir de la F1, se bat pour sa vie

Par Daniel ORTELLI

Suzuka (Japon) (AFP) – Le Français Jules Bianchi (Marussia), 25 ans, victime d'une sortie de piste dans les derniers tours du Grand Prix du Japon de Formule 1, se battait pour sa vie dimanche soir dans un hôpital près de Suzuka.

Le pilote français, inconscient, était encore dans son cockpit, le casque enlevé, quand les sauveteurs lui ont appliqué pour la première fois un masque à oxygène, puis il est parti en ambulance vers l'hôpital de Yokkaichi où il a été opéré d'urgence pour réduire « un hématome à la tête », a indiqué son père Philippe.

A 23h00, l'opération était terminée mais il ne fallait pas attendre de nouvelles à brève échéance, son père évoquant un délai de « 24 heures pour en savoir plus », soit pas avant lundi soir au Japon.
Car Bianchi, dont la Marussia est partie en glisse au 43e des 53 tours prévus, a tapé très fort. Mais au lieu de terminer sa course contre un mur de pneus, il a rencontré l'arrière d'un engin de levage présent temporairement entre deux rails de sécurité pour évacuer la Sauber d'Adrian Sutil, sortie auparavant.

Le pilote français « a perdu le contrôle de sa voiture qui a traversé la zone de dégagement et heurté l'arrière du tracteur », a précisé la FIA, puis le pilote a été sorti de sa voiture par une « équipe d'extraction ».
C'est cette violente sortie de piste de Bianchi qui a provoqué la dernière sortie de la voiture de sécurité, au 44e tour, interrompant définitivement une course remportée par le Britannique Lewis Hamilton sur Mercedes.

Hamilton va prier pour Bianchi

Quand Bianchi est sorti de la piste, un tour après Sutil, dans le virage 7 baptisé « courbe Dunlop », les voitures étaient encore en course, au 43e tour, sur une piste de plus en plus glissante car la pluie avait repris.
« Je ne veux faire aucun commentaire », a déclaré Sutil, indemne mais visiblement secoué, à son retour dans le paddock. Aucune image de l'accident de Bianchi, sur une piste détrempée, n'a été diffusée par les écrans de contrôle sur le circuit de Suzuka.

Dès la fin de la course, sur le podium, Hamilton, très croyant, a indiqué que « toutes ses prières allaient vers Bianchi et sa famille ». Et plusieurs pilotes se sont rendus aussitôt à l'hôpital de Yokkaichi : parmi eux, le Brésilien Felipe Massa, l'Espagnol Fernando Alonso, le Vénézuélien Pastor Maldonado et le Français Jean-Eric Vergne, arrivé 9e du GP de Suzuka.
Le Team Principal de la Scuderia Ferrari, Marco Mattiacci, est lui aussi allé à l'hôpital, car Bianchi fait partie depuis 2009 de la filière de pilotes Ferrari. « Je suis prêt à piloter pour Ferrari si l'occasion se présente », disait Bianchi jeudi, en toute modestie, après deux saisons bien remplies à faire la preuve de tout son talent au volant d'une modeste Marussia. Il se bat désormais pour sa vie.


AFP - Journal Internet AFP (français)
lundi 25 août 2014 - 05:30:07 GMT 517 mots

Gers: trois tués, fauchés lors des essais d'une course automobile

Tillac (France) (AFP) - Trois personnes qui participaient aux préparatifs d'une course automobile de côte, dimanche dans le Gers, ont été fauchées et tuées par la sortie de route d'un des concurrents lors des essais, un drame qui a entraîné l'annulation de la compétition.

Les victimes, dont les identités n'ont pas été révélées dimanche, sont deux commissaires de course de l'épreuve organisée par l'association sportive automobile Armagnac Bigorre, et un photographe de presse indépendant, a précisé la gendarmerie du Gers.

Les deux officiels, un homme et une femme, étaient âgés d'une soixantaine d'années, le photographe d'une quarantaine d'années. Tous trois étaient originaires du département.

L'accident a eu lieu vers 11h00 du matin pendant les essais de la course de côte de Laas-Tillac, près de Mielan, à 35 kilomètres environ au nord de Tarbes, dans une zone où ne se trouvait par chance aucun spectateur.

L'accident est survenu plus de trois heures avant le début de cette compétition régionale alors que la majorité des 500 à 1.000 spectateurs attendus n'étaient pas encore arrivés.

De plus selon le secrétaire général de la préfecture du Gers Christian Guyard, le secteur où a eu lieu la sortie de route était interdit aux spectateurs et réservé aux officiels.

Un sprint d'1,5 kilomètre

La course, un sprint en côte d'1,5 km, devait être parcourue trois fois dimanche après-midi entre 14h00 et 17h00.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le pilote qui est sorti indemne de l'accident, a perdu le contrôle de son véhicule, une Simca Mille Rallye 2 vert turquoise des années 1970, dans un enchaînement de virages au tiers du parcours partant de Tillac vers Laas.

De même source on rapporte que la voiture, probablement mal engagée dans une série de petits virages, a continué sa route tout droit dans une grande courbe à gauche, a décollé passant au-dessus de la glissière pour heurter les trois victimes avant de s'immobiliser contre des arbres en contrebas.

Le procureur à Auch, Pierre Aurignac, venu à Tillac dans le cadre de l'enquête, a informé que le conducteur, âgé de 30 ans, était un pilote confirmé. L'homme, habitant le Lot-et-Garonne voisin était entendu dimanche en fin d'après-midi par les gendarmes.

"Une expertise pointue du véhicule va être réalisée pour déterminer si l'accident est dû à une rupture mécanique ou est lié à une erreur de pilotage", a dit M. Aurignac.

Le procureur a annoncé que l'enquête préliminaire serait certainement suivie dans les prochains jours par l'ouverture d'une information judiciaire pour homicides involontaires, ce qui est une procédure classique dans ce type d'accident.

L'épreuve en était à sa 13e édition. Cette course de côte comptait pour la Coupe de France de la Montagne 2014 et le Championnat du Comité Régional Midi Pyrénées. 56 voitures étaient engagées contre 67 l'an dernier, pour l'essentiel des coupés sport ou GT.

En 2013, la course avait été remportée par une Osella, monoplace de type GT, dans un temps de 41 secondes pour gravir la côte d' 1,5 km, soit une moyenne de plus de 131 km/h.

Les pompiers ont mis en place à la mairie de Tillac une cellule d'aide d'urgence médico-psychologique aux bénévoles et spectateurs de l'épreuve endeuillée par l'accident.

Les courses sur route, rallyes ou épreuves d'un jour comme la course de côte Laas-Tillac, sont régulièrement émaillées de sorties de route des concurrents. Les spectateurs sont généralement maintenus éloignés des points les plus dangereux mais les accidents ont parfois des conséquences dramatiques pour ceux qui se trouvent le long des routes.

En mai 2012 une voiture engagée au rallye des Maures (Var) a foncé dans la foule, faisant deux morts et 19 blessés. Au cours des trois années précédentes, les bureaux de l'AFP avaient recensé six accidents de ce type, ayant fait au moins un mort.


Deux « Base-jumpers » se tuent dans les Alpes

Le Monde | 17.08.2014 Mis à jour le 18.08.2014

Deux pratiquants de base jump ont trouvé la mort dimanche 17 août dans les Alpes, l'un en Haute-Savoie et l'autre en Isère, ont indiqué les secours. Ces accidents mortels portent à quatre le nombre de décès depuis début août en France parmi les adeptes de ce sport extrême, consistant à se jeter dans le vide depuis une falaise avant d'ouvrir son parachute.

En Haute-Savoie, un Australien de 33 ans s'est tué vers 9 heures dimanche après avoir fait une erreur de pilotage dans un couloir très technique du massif des Aiguilles Rouges, près de Chamonix. L'accident s'est produit quelques minutes après qu'il se fut lancé de la plateforme autorisée de wingsuit du sommet du Brévent, à 2 600 mètres d'altitude.

D'après les secours, le base-jumper est mort sur le coup. Il a été retrouvé « plusieurs centaines de mètres plus bas dans une partie forestière située en contrebas du site, dans le massif ».

DÉJÀ DEUX AUTRES DÉCÈS EN AOÛT

En Isère, un Français de 55 ans originaire du Var qui s'était élancé de la face nord du Mont Granier, dans le massif de la Chartreuse, est décédé vers 11 heures, après avoir percuté une barre rocheuse située à 200 mètres en dessous de son point de saut, à 1 500 mètres d'altitude.

Décrit comme « très expérimenté » par les secours, cet homme aurait, semble-t-il, ouvert sa voile trop tard.« Il a réussi à passer une première barre rocheuse 40 mètres plus bas, mais pas la seconde », ont précisé ces derniers, qui avaient été alertés par des témoins du drame.

Le 6 août, deux pratiquants de base-jump avaient déjà trouvé la mort dans les Alpes et dans les Pyrénées. Le premier, un Suisse de 34 ans, s'est tué en sautant de la falaise du Magland, un site très prisé en Haute-Savoie.

Le second, âgé de 46 ans, était mort sur le coup après une chute de 700 mètres lors d'un saut de la face nord du Pic du Midi d'Ossau, dans les Pyrénées. Dans les deux cas, les secours avaient évoqué un problème d'ouverture de parachute.


Mercredi 6 août 2014 - 17:47:04 GMT

Sport extrême : deux base-jumpers se tuent, en Haute-Savoie et dans les Pyrénées

Pau (AFP) - Deux hommes se sont tués mercredi, l'un dans les Alpes en Haute-Savoie, l'autre dans les Pyrénées-Atlantiques, en pratiquant le base jump, sport extrême consistant à sauter dans le vide en parachute depuis un point fixe, a-t-on appris auprès des secours.

Dans les Pyrénées, un homme de 46 ans, originaire du Val de Marne, sautait d'une face nord du Pic de Midi d'Ossau peu après 13H00, lorsque son parachute a vraisemblablement connu un incident d'ouverture, a-t-on précisé de même source.

Victime d'une chute d'environ 700 mètres, l'homme était mort à l'arrivée sur place des sapeurs pompiers du groupe de secours en haute montagne, avec un hélicoptère de la sécurité civile.

Le matin dans les Alpes françaises, c'est un Suisse de 34 ans, qui résidait dans la station de sports d'hiver de Mont-Saxonnex, qui s'était élancé vers 10H30 depuis la falaise de Magland, un site de Haute-Savoie très prisé des base-jumpers.

A la suite apparemment d'un problème d'ouverture de sa voile, celle-ci se serait mise en torche, provoquant sa chute dans le vide, ont rapporté les pompiers. L'homme a percuté la falaise et chuté lourdement au sol. Il a été tué sur le coup.

Le base jump consiste à se jeter dans le vide depuis un sommet, une falaise, ou un point fixe naturel ou artificiel, avant d'ouvrir son parachute. La discipline est connue aussi sous le nom de paralpinisme lorsqu'elle est pratiquée en milieu naturel.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.


Sud Ouest (site web) Mardi 13 août 2013

Grave accident de base jump : les secours ne peuvent atteindre la victime

Un homme de 42 ans, qui a sauté d'une falaise en parachute, n'a pu ouvrir sa voile. Les conditions météo empêchent de le secourir.

Un homme de 42 ans a été victime mardi en Isère d'un grave accident de base jump, sport extrême consistant à sauter d'une falaise en parachute, a-t-on appris auprès des CRS de l'Alpe d'Huez, qui n'ont pu lui venir en aide à cause de conditions météorologiques difficiles.

L'accident à eu lieu mardi en fin de matinée à environ 2.400 mètres d'altitude dans le massif de l'Obiou, à 70 km au sud de Grenoble. Selon les secours, la victime, qui pratiquait le base jump avec deux amis, n'aurait pas eu le temps d'ouvrir sa voile lors d'un saut.

"Nous n'avons pu atteindre la zone de l'accident en hélicoptère en raison des conditions climatiques. Les tentatives d'approche reprendront demain matin si le temps le permet", ont souligné les CRS, qui gardent peu d'espoir de retrouver l'homme vivant.


Touché à la 4e vertèbre thoracique, Ronny Keller est paralysé à vie

07.03.2013 12:04 mise à jour à 20:39

Victime mardi d'une charge à la bande [contre la balustrade] face à Langenthal, le défenseur d'Olten Ronny Keller restera paralysé à vie. "La grave lésion de la 4e vertèbre thoracique entraînera une paralysie médullaire permanente", indique le médecin en chef de la clinique Michael Baumberger.

Le verdict des médecins est tombé : Ronny Keller (33 ans) restera paralysé. Le défenseur d'Olten avait été propulsé la tête la première contre la bande après avoir été chargé à la bande par le défenseur de Langenthal Stefan Schnyder mardi soir, lors du deuxième match des demi-finales des playoff de LNB [championnat de 2ème division professionnelle].

Le médecin en chef du centre pour paraplégiques de Nottwil, où avait été directement conduit le joueur après son accident, a livré jeudi matin son diagnostic. "La grave lésion de la quatrième vertèbre thoracique de Ronny Keller entraînera une paralysie médullaire permanente."

Keller ne souffre en revanche "d'aucune blessure à la tête ni d'aucune lésion cérébrale", explique le docteur Michael Baumberger. Le joueur, conscient, capable de parler sans problème et mis au courant des conséquences de son accident, devrait pouvoir quitter les soins intensifs "dans les prochains jours", selon le communiqué du club.

L'acte III Langenthal - Olten aura bien lieu

Après le tragique accident qui a eu lieu mardi soir et les graves conséquences qui ont résulté de l'accident de Ronny Keller, Olten a décidé de poursuivre sa série de demi-finales contre Langenthal, précise la Ligue suisse dans un communiqué. Cette décision a également été prise après consultation des responsables de Langenthal.

Le troisième match de la série des demi-finales de la LNB aura donc lieu vendredi à 20h00 à Langenthal.

si/kg

Isère/Choranche : un base jumper se blesse gravement au cours d'un saut

Le Dauphiné.com
par D.M. le 03/01/2013 à 17:58

Un base jumper de 39 ans a été secouru ce jeudi après-midi dans le secteur de Choranche (Vercors isérois) par le PGHM [Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne] de l'Isère et par la Sécurité civile : la voile de ce parachutiste a semble-t-il heurté la paroi à plusieurs reprises, l'homme tombant alors sur une vire, à une quarantaine de mètres du sol. Une équipe du PGHM et un médecin du secours en montagne l'ont rejoint depuis le pied de la paroi. Sérieusement blessé au bassin, il a été médicalisé et treuillé avant d'être évacué sur le CHU de Grenoble-La Tronche. La semaine dernière, un base jumper de 26 ans a trouvé la mort sur ce même site de Choranche.


Isère : un "base jumper" se tue

Par Europe1.fr avec AFP Publié le 27 décembre 2012 à 10h11 Mis à jour le 27 décembre 2012 à 10h11

Un pratiquant de base jump, sport extrême consistant à sauter d'une falaise en parachute, a fait une chute mortelle mercredi en Isère, a-t-on appris jeudi auprès des secouristes. L'homme, âgé de 26 ans et originaire de Savoie, a ouvert trop tardivement sa voile et heurté violemment le sol", a précisé la CRS Alpes. La victime qui s'élançait des falaises de Choranche a fait une chute d'environ 500 mètres, selon la même source.


Un Norvégien se tue lors d'un vol en wingsuit à Chamonix

Le Malheureux s'est élancé du Brévent situé à 2525 mètres
La Tribune de Genève, 23.07.2012, 23h38.

Les secours ont retrouvé son corps sans vie à 1800 mètres. Un Norvégien d'une quarantaine d'années est mort lundi à Chamonix lors d'un vol en wingsuit (combinaison en forme d'ailes) à l'issue duquel il n'est pas parvenu à ouvrir son parachute, a-t-on appris auprès du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

L'homme sautait du Brévent situé à 2.525 mètres, un sommet du massif des Aiguilles Rouges, très convoité par les amateurs de wingsuit depuis un mois car accessible en téléphérique. "Il a touché le sol sans avoir eu le temps d'ouvrir sa voile", a indiqué le PGHM [Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne].

Alertés vers 18h, les secouristes ont retrouvé la victime à environ 1800 mètres d'altitude.

Un autre homme, originaire d'Afrique du Sud, qui avait lui aussi sauté du Brévent en wingsuit, a par ailleurs été gravement blessée à la même heure et transporté à l'hôpital de Sallanches. "Son pronostic vital n'est pas engagé", a précisé le PGHM. (AFP)


Un base-jumper se tue

Un base-jumper de 37 ans a trouvé la mort sur la commune de Lauterbrunnen, dans le canton de Berne.
La Tribune de Genève, 20.05.2012, 14h36.

Un «base jumper» a été victime d'un accident samedi après-midi à Stechelberg, sur la commune de Lauterbrunnen (BE), annonce dimanche la police cantonale bernoise.

Le Zurichois de 37 ans a été retrouvé mort.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le sportif, un base-jumper expérimenté, s'est élancé seul depuis la «Via Ferrata» de Mürrenflüh. Son parachute ne s'est pas ouvert pour une raison indéterminée et l'homme s'est écrasé sur le sol. Les sauveteurs d'Air Glacier et le médecin d'urgence n'ont pu que constater son décès. (ats/Newsnet)


Rallye dans le Var : 2 morts, 19 blessés, les pilotes entendus

AFP | 20/05/2012 | 16:59

Les enquêteurs tentent désormais de comprendre comment une voiture engagée dans le 14e Rallye régional des Maures (Var) a pu samedi manquer de tourner et foncer dans la foule, faisant deux morts et 19 blessés dont trois au pronostic vital toujours engagé.

"On essaie de comprendre : est-ce une défaillance mécanique, une défaillance du pilote, ou du copilote?", a expliqué dimanche la procureure de Draguignan Danielle Drouy-Ayral. "C'est un dossier de fond et de longue haleine qui nous attend, avec énormément d'investigations", a-t-elle prévenu.

Le pilote et le copilote, hospitalisés samedi, l'un en état de choc, l'autre blessé au thorax, ont été transférés dimanche après-midi à la compagnie de gendarmerie de Gassin-Saint-Tropez pour être entendus, sous le régime de la garde à vue, a-t-on appris de source proche du dossier.
Le drame s'est produit samedi à 16h10, quand des spectateurs ont été fauchés aux abords du village de Plan-de-la-Tour par la voiture n°63, une Golf orange. Au lieu de tourner à droite, le véhicule, neuf et piloté par un binôme expérimenté, est allé pratiquement tout droit, heurtant la foule derrière les rubans de sécurité. Des spectateurs ont été projetés à plusieurs mètres dans un champ de vignes.

Un homme de 20 ans et un commissaire de course de 50 ans ont été tués. Dix-neuf personnes ont été blessées, admises dans sept hôpitaux de la région.

Trois restaient en "urgence absolue" dimanche, les deux autres recensées samedi dans le même état ayant vu leur condition s'améliorer depuis, a indiqué le préfet du Var Paul Mourier.

Pour ces trois victimes, "les médecins gardent une réserve sur l'évolution de leur état", a dit le Dr Jean-Jacques Raymond, directeur du Samu 83.

Quinze blessés, dont un garçon de 9 ans, étaient encore dimanche dans un état stationnaire, en "urgence relative", selon le médecin. Il s'agit surtout de fractures ouvertes de membres inférieurs.

Le pilote et le copilote, tous deux nés en 1968, "sont des pilotes d'expérience, qui pratiquent depuis une quinzaine d'années ce genre de sport", et ils avaient en main un véhicule neuf, a indiqué Mme Drouy-Ayral dimanche matin lors d'un point presse.

Des prélèvements pour bilan de toxicologie et d'alcoolémie ont été réalisés. Leurs résultats n'étaient pas connus dans l'immédiat.

Parmi les pistes d'enquête figure une possible erreur humaine, par exemple erreur de lecture du road-book par le copilote. L'organisation du rallye sera également passée au crible : dossier, placement des panneaux et balises, organisation des repérages..

Une autre piste est celle de "la défaillance technique", a encore dit la procureure. "Nous allons saisir des experts incontestables pour des analyses poussées, notamment sur les métaux, pour savoir s'il y a eu des ruptures (avant le choc), ou si l'état de la voiture fait suite au choc".

La voiture, dont l'avant a été défoncé, sera examinée lundi. L'enquête, confiée aux gendarmes de Saint-Tropez et de Sainte-Maxime, compte aussi s'appuyer sur les vidéos et photos des spectateurs.

Selon le préfet, ce rallye, qui compte pour le championnat de France des rallyes, "avait reçu des avis favorables de toutes les administrations concernées" : commission départementale de sécurité, mairies, gendarmerie, Sdis, etc.

La ministre des Sports Valérie Fourneyron a promis dimanche un "travail de fond" sur la sécurité des épreuves automobiles, tout en assurant qu'il n'était pas question de prendre des "mesures intempestives".

Elle rencontrera la semaine prochaine le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et le président de la Fédération française du sport automobile, Nicolas Deschaux, pour regarder ensemble la réglementation et la sécurisation du public".

Plusieurs rallyes automobiles ont donné lieu à des accidents mortels récemment. Le 28 avril, un spectateur de 65 ans, qui se trouvait dans une zone interdite au public, avait été fauché à Pompidou, au 43e rallye de Lozère.

Christian DAURE


Ski freestyle : le Canada encore endeuillé avec le décès en piste de Nick Zoricic

Samedi 10 mars 2012, 19h59

Le Canadien Nick Zoricic est décédé samedi à la suite d'une lourde chute lors des finales de la Coupe du monde de skicross à Grindelwald en Suisse, moins de deux mois après l'accident mortel de la star du half-pipe, Sarah Burke, elle aussi Canadienne.

En 8e de finale, Nick Zoricic a chuté à la sortie d'un saut et a violemment percuté les filets de protection, selon les images de la télévision suisse.

Restant inerte sur le sol, le skieur de 29 ans a reçu les premiers secours de plusieurs médecins avant d'être héliporté à l'hôpital d'Interlaken, dans le canton de Berne au centre de la Suisse.

"Malgré une longue phase de réanimation, Nick Zoricic est décédé à 12H35 (11H35 GMT) des suites d'un lourd traumatisme neuro-crânien", a annoncé la Fédération suisse dans un communiqué.

A la suite de cet accident, les organisateurs de la course ont décidé d'annuler l'épreuve de samedi et la finale du dimanche.

Les entraîneurs ont immédiatement emmené le reste de l'équipe canadienne sur le Jungfraujoch, le col des Alpes baptisé le "toit de l'Europe", pour leur annoncer la nouvelle, selon Max Gartner, le président de la Fédération canadienne de ski alpin (Canada alpin) joint au téléphone par l'AFP.

Les heures après son décès furent "tristes", a expliqué à l'AFP le président du Comité organisateur de la course, Christoph Egger, précisant qu'une cérémonie serait probablement organisée dimanche en hommage au skieur.

La police du canton de Berne, où se trouve Grindelwald, a indiqué qu'elle menait une enquête sur cet accident.

La configuration de la piste a été mise en cause samedi dans les médias canadiens, notamment par Peter Duncan, ancien skieur et consultant de Radio Canada Sports : "ma première impression lorsque j'ai vu les images, c'est que les mesures de sécurité étaient inadéquates", a-t-il déclaré. Selon lui "la faute que Nick a faite arrive couramment."

Max Gartner, a rétorqué à l'AFP qu'il ne trouvait "pas juste de faire une telle déclaration d'un point de vue extérieur".

"Ce genre d'accidents est extrêmement, extrêmement rare dans le sport (...) Il y a un directeur de course professionnel sur le site, des entraîneurs qui travaillent chaque jour sur ces questions, alors j'estime que ce genre de commentaire extérieur n'est pas judicieux", a ajouté M. Gartner.

Ancien skieur alpin, Zoricic s'était tourné il y a quelques années vers le skicross, une discipline dans laquelle il avait signé deux podiums en Coupe du Monde.

"Nick était un jeune et talentueux skieur et un grand athlète qui était apprécié de ses coéquipiers et des autres coureurs", a souligné dans un communiqué la Fédération canadienne.

Il y a deux mois, le monde du ski freestyle pleurait la perte de sa compatriote Sarah Burke.

Victime d'une chute à l'entraînement en half-pipe le 10 janvier à Park City, aux Etats-Unis, la star des X Games, est décédée des suites de dégâts irréversibles au cerveau, à l'hôpital de Salt Lake City, neuf jours plus tard.

Le skicross, où les coureurs s'élancent quatre par quatre à l'assaut d'une piste parsemée de sauts et de virages, avait déjà connu quelques accidents sérieux.

En janvier 2010, avant les jeux Olympiques de Vancouver, l'un des espoirs français, Florent Astier, avait subi une violente chute sur une piste glacée à Lake Placid, aux Etats-Unis. Ayant perdu l'usage de ses jambes, il est aujourd'hui en chaise roulante.

© 2012 AFP


Ski freestyle : décès de la Canadienne Sarah Burke neuf jours après sa chute

AFP 19/01/2012 21:31
SALT LAKE CITY (Etats-Unis) - La Canadienne Sarah Burke, une des meilleures spécialistes mondiales de ski half-pipe, est décédée à l'âge de 29 ans jeudi à Salt Lake City, où elle avait été hospitalisée le 10 janvier après s'être sérieusement blessée lors d'une chute à l'entraînement, indique sa Fédération.

"La Fédération canadienne de ski freestyle envoie ses condoléances les plus sincères à la famille de Sarah Burke, qui est décédée dans un hôpital de Salt Lake City", écrit la Fédération sur le réseau social Twitter.

Les autorités du centre médical de l'Université de l'Utah ont indiqué que Sarah Burke était décédée à 09h22 en présence de sa famille.

Elle était une référence dans le monde du freestyle féminin, avec notamment quatre victoire aux X Games, la compétition de référence du milieu. Sacrée championne du monde de ski half-pipe en 2005, elle avait pris la 4e place aux Mondiaux-2011, l'an dernier à Park City, où elle a eu son accident.

La skieuse de Colombie-Britannique avait lourdement chuté à l'entraînement dans un half-pipe de la station de l'Utah et avait été placée dans un coma artificiel pour soulager la pression sur son cerveau. Elle avait été opérée deux jours après pour stopper une hémorragie cérébrale au cerveau.

Un half-pipe est un demi cylindre de neige dure dans lequel des skieurs ou des snowboardeurs effectuent des sauts, des rotations et figures.

Cette discipline du ski freestyle sera au programme olympique lors des JO-2014 à Sotchi (Russie).

La Canadienne s'est blessée dans le même half-pipe où le snowboardeur américain Kevin Pearce s'était très gravement blessé à la tête en décembre 2009 lors d'un entraînement. Après une longue convalescence, Pearce est remonté sur un snowboard le mois dernier pour la première fois depuis cet accident.


Le Figaro.fr
Fil Info, mardi 17 janvier 2012 - 11:45

USA : un adepte du "base jump" s'écrase


Un adepte américain du "base jump" - chute libre depuis un point fixe puis ouverture d'un parachute au dernier moment - était hospitalisé, après un saut du sommet du massif sud-africain de la Table, qui domine la ville du Cap (sud-ouest), a rapporté le quotidien The Cape Times.

Jeb Corliss, 35 ans, un professionnel du base-jump, a dû être conduit à l'hôpital après s'être fracassé les jambes sur un rocher des flancs de la montagne de la Table, un mur géant de 1.000 m de haut, à l'ouest de la ville du Cap. "Peut-être qu'il y a eu une étrange rafale de vent, peut-être qu'il s'est trop approché de la montagne", a indiqué au journal son compagnon de saut Joby Ogwyn.

Jeb Corliss s'est fait une réputation en sautant de divers endroits, de la Tour Eiffel parisienne aux Tours Petronas de Kuala Lumpur. L'accès à l'Empire State Building de New York lui est interdit. Le saut n'ayant pas été autorisé, la direction du Parc national de la montagne de la Table a annoncé qu'il écoperait d'une amende, et n'exclut pas des poursuites.


L'Est Républicain
mardi 28 juin 2011

Un habitant de Saône se tue en base jump

Besançon. Haut-Lieu de la pratique du base jump, un sport extrême qui consiste à sauter d'un à-pic avant d'ouvrir son parachute, le site de Lauterbrunnen, dans l'Oberland bernois (Suisse) a malheureusement confirmé une nouvelle fois sa sinistre réputation.

Dimanche, vers 10 h 30, un habitant de Saône, âgé de 31 ans, y a perdu la vie. L'extracteur destiné à ouvrir la voile de son parachute a vrillé empêchant l'ouverture du parachute.

Rodolphe Climents'est écrasé au bas de la falaise, dans un petit bois, après une chute vertigineuse. Le jeune homme était accompagné de deux amis,qui ont sauté avant lui sans problème.

Il était père d'un enfant de 3 mois et travaillait dans l'entreprise familiale de travaux publics.

La région de Lauterbrunnen est très prisée des adeptes de base jump mais « plusieurs accidents mortels y sont enregistrés chaque année », rapportait dans son édition d'hier le site internet du journal suisse « 24 Heures ».

Un anglais de 27 ans avait déjà perdu la vie fin janvier en sautant au lieu-dit Mürrenfluh, après avoir percuté la paroi. Deux accidents quasi similaires ont coûté la vie à un Bernois et un Français, à 24 heures d'intervalle, en mai dernier. Sept morts ont été dénombrés en 2009 sous les différents points d'envol du Mürrenfluh.

Le site internet de la Swiss Base Association, tout en reproduisant le portrait de nombreux adeptes de ce sport extrême qui se sont tués depuis 1994 dans une « fatality list », met en garde : « De trop nombreux Jumper sont morts dans cette vallée, ne devenez pas une statistique ».

F. J.

AFP - 07/02/2011 à 11:13

F1 : Kubica fixé dans six jours pour un diagnostic, au moins un an de rééducation


Il faudra "au moins six jours" pour prononcer un diagnostic sur la main droite du pilote polonais Robert Kubica, victime dimanche d'un grave accident lors d'un rallye en Italie, et un an de rééducation si tout se passe bien, a dit lundi le chirurgien qui l'a opéré.

"Il faudra encore au moins six jours pour vérifier si la circulation du sang dans le membre répond comme elle doit", a dit le professeur Igor Rossello, qui a opéré Kubica dimanche pendant sept heures à l'hôpital Santa Corona de Pietra Ligure, près de Gênes.

"La main est chaude (donc le sang circule, ndlr), ce qui signifie que l'intervention s'est bien passée", a ajouté le chirurgien avant de préciser qu'il faudrait au moins une année de rééducation pour retrouver toute la fonctionnalité de la main droite.

Dimanche, les chirurgiens ont également dû arrêter une importante hémorragie interne et stabiliser la fracture du fémur droit.

D'après les premières constatations sur le lieu de l'accident, Kubica, 26 ans, a eu la main partiellement sectionnée par un rail de sécurité qui a pénétré l'habitacle de sa Skoda Fabia S2000 quand il été victime d'une sortie de route, dimanche matin au rallye la Ronde di Andora.


Grand Prix de Saint-Marin - Tomizawa, le drame

AFP - dim, 05 sept 16:12:00 2010
L'espoir nippon Shoya Tomizawa, 19 ans, n'a pas survécu à ses blessures contractées lors d'une chute en Moto, dimanche à Misano.

Shoya Tomizawa, 19 ans, s'est tué dimanche en course lors du Grand Prix de Saint-Marin à la suite d'une chute dans l'épreuve réservée à la catégorie des Moto2, a annoncé à Misano la Dorna organisatrice de la course. Le pilote japonais, premier vainqueur au Qatar en avril dernier de cette nouvelle catégorie intermédiaire, est décédé à l'hôpital de Riccione des suites de ses nombreux traumatismes relevés au crâne, au thorax et à l'abdomen, a indiqué un communiqué de la Dorna.

Alors qu'il occupait la troisième position de la course, peu après en avoir été le leader, Tomizawa, est sorti large d'un virage à gauche et la roue de sa moto a glissé sur la bordure, éjectant son pilote. L'Italien Alex de Angelis et le Britannique Scott Redding, qui le suivaient à quelques mètres n'ont pu éviter l'impact et ont chuté à leur tour s'en tirant sans trop de mal. Le Japonais, touché par les deux motos en perdition, a été rapidement emmené au centre médical du circuit puis à l'hôpital de Riccione tout proche, où il a été prononcé mort à 14h20.

Dimanche dernier, Peter Lenz, un espoir étasunien de 13 ans, avait perdu la vie lors d'une course de support de la 12e manche du Mondial, à Indianapolis. Cet acharnement du sort a pris d'effroi les pilotes de MotoGP. "Lorsqu'il se passe de telles choses, la course n'a plus de sens. Shoya était un pilote très rapide, un garçon très amusant. Son accident a été épouvantable", a déclaré Valentino Rossi (Yamaha Factory), 3e de la course MotoGP.

Ce jeune pilote, alors 6e au classement mondial, s'était révélé dans cette catégorie qui a remplacé cette saison les 250cc. Après deux saisons décevantes en 250 (25e en 2008 et 17e en 2009) il s'était rapidement mis au maniement d'une 600cc quatre temps. Le précédent décès d'un pilote en Grand Prix remontait à celui du Japonais Daijiro Kato, 24 ans, lors du Grand Prix du Japon MotoGP 2003, à Suzuka.


AFP Infos Françaises
Vendredi 6 août 2010 - 09:48:40 GMT

Isère : un homme de 29 ans meurt lors d'un saut en base-jump

GRENOBLE, 6 août 2010 (AFP) – Le corps sans vie d'un homme de 29 ans, qui pratiquait le "base-jump" (saut en parachute depuis une falaise) et dont on était sans nouvelles depuis deux jours, a été retrouvé au pied d'une paroi rocheuse en Isère vendredi, a-t-on appris auprès des secours en montagne.

L'homme, pompier professionnel à Lyon, effectuait un saut à la Dent de Crolles lorsque "sa voile a dévié pour une raison inconnue", a rapporté un secouriste.

Le casque de la victime, arraché pendant le vol, avait été retrouvé à plusieurs dizaines de mètres jeudi soir, mais les mauvaises conditions météorologiques n'avaient pas permis aux secouristes d'explorer précisément la zone, a-t-on précisé de même source.

est-tup/jpa

AFP haute-marne

Spectateur tué lors d'un rallye

Le Républicain Lorrain, publié le 26/07/2010
Un spectateur est mort samedi après-midi à la suite de la sortie de route d'une voiture du rallye Terre de Langres (Haute-Marne).

L'accident s'est déroulé lors de la cinquième spéciale de la journée, à Noidant-le-Rocheux, vers 18H. Deux personnes ont été percutées par la Peugeot 206 XS, dont l'une, un homme de 51 ans, est morte, La deuxième victime s'en est tirée avec de simples fractures.

Les deux spectateurs se trouvaient dans une zone qui était ouverte au public, et toutes les normes de sécurité exigées par la Fédération française de sport automobile (FFSA) étaient respectées selon les organisateurs. La voiture était conduite par Xavier Baze et son copilote Jérémy Pollet, qui ont tous deux été très choqués par l'accident.

Les organisateurs et les autorités publiques ont décidé d'annuler les épreuves prévues d'hier.


Le Progrès - Lyon
dimanche 30 mai 2010
Automobile / rallye des vins de mâcon

La course endeuillée

publié le 29.05.2010 21h39
Sortie de route mortelle pour Duverne dans la 5e spéciale
Gilles Gaillard

Débuté sous les meilleurs auspices météorologiques avec une belle bataille sportive, le 27e rallye des Vins Mâcon a été plombé hier en fin d'après midi par la sortie de route mortelle dans la cinquième spéciale, de Laurent Duverne, pilote expérimenté d'une Sierra Cosworth.

Son copilote, Yvan Genix, a du être désincarcéré, non sans mal.
Mais hier soir, le pronostic vital n'était pas engagé.

Jusque là, le rallye, en un premier temps marqué par une bonne entamme d'Hervé Véricel, leader sur Porsche GT3 avait été ensuite pris en main par la 206 WRC de Jean-Paul Grhohens.

Le Bourguignon était leader au retour au parc des expositions, avec seize secondes d'avance sur la 306 Maxi de Christophe Vaison, et avec une quarantaine de seconde aussi sur Yves Pezzutti, troisième.

Jean-Paul Grhohens pourrait s'élancer ce matin en tête.

En effet, les pilotes se sont prononcés sur une poursuite de l'épreuve, en mémoire de leur homologue disparu. Mais cette décision restait suspendue à celle des autorités.


Le progrès.fr

Valentino Rossi a "eu peur" mais retrouve le moral

(AFP) FLORENCE, Italie - Valentino Rossi, multiple champion du monde de moto victime samedi d'une double fracture qui a mis fin à sa saison, a déclaré dimanche avoir "eu peur" après son accident mais assuré qu'il retrouvait déjà le moral.

"J'ai eu peur à certains moments, mais je vais mieux maintenant", a déclaré le phénomène italien dans sa première interview depuis son accident sur le site motogp.com.

"L'opération s'est bien passée, le Dr (Roberto) Buzzi a été exceptionnel et ils m'ont traité comme un membre de leur famille ici", a ajouté Rossi, éjecté de sa moto lors d'un accident à la fin de la deuxième séance d'essais du Grand Prix d'Italie samedi matin.

"Il y a eu des moments très durs parce que c'est une mauvaise chute et une vilaine blessure. J'ai revu l'accident et c'était horrible de voir comment était ma cheville", a-t-il reconnu.

Agé de 31 ans, Rossi souffre d'une double fracture ouverte au tibia et au péroné droits et a dû subir une opération de deux heures et demie dans un hôpital de Florence (Toscane, centre-ouest). Sa convalescence devrait durer "4 à 5 mois" selon le Pr Buzzi, le chirurgien qui l'a opéré.

"On m'a mis une broche dans la jambe et ils refermeront la plaie avec des points de suture demain (lundi). Je devrai ensuite attendre et commencer un bon programme de rééducation", a expliqué l'homme aux neuf titres de champion du monde (6 en MotoGP, 1 en 500 cc, 1 en 250 cc et 1 en 125 cc).

Mais Rossi n'a pas perdu pour autant son caractère facétieux : "Maintenant, je peux dire que mon moral est assez haut, parce que j'ai découvert que j'avais une excellente relation avec la morphine !", a-t-il plaisanté.


Mis à jour le 20/12/2009 à 13:11

Ski alpin - Traumatisme crânien pour ''MMA''


Marie Marchand-Arvier s'est fait une belle frayeur dimanche lors du Super-G de Val d'Isère. Vice-championne du monde de la spécialité, la skieuse française a perdu le contrôle de son ski à près de 80 km/h après une faute de trajectoire dans les dernières courbes et a lourdement chuté sur le dos. Alors que la course a été interrompue environ une demi-heure pour que les premiers soins soient apportés, ''MMA'' a pu rassurer le clan français : très choquée après sa chute, elle n'a pas perdu connaissance et n'a pas témoigné de douleurs dans les membres.

Les premiers examens subis au centre médical de Val d'Isère ont révélé un petit traumatisme crânien. La Nancéienne doit désormais subir un scanner de contrôle pour vérifier l'absence d'hématome à l'hôpital de Bourg-Saint-Maurice où elle passera la nuit en observation. «Sur le bas du parcours, il y a pas de vitesse et les portes sont assez rapprochées, explique Ingrid Jacquemod. Elle a fait une grosse faute sur le haut et elle a essayé de jouer le tout pour le tout. C'est une battante, elle prend des risques mais elle ne lâche rien.»

A. T.-C., à Val d'Isère
© L'Equipe 24/24 - 2009 - tous droits résérvés


BEAVER CREEK (AFP)

Ski à Beaver Creek : Dalcin gravement blessé, notamment aux genoux

05/12/2009 08:11

Pierre-Emmanuel Dalcin s'est très sérieusement blessé en de multiples endroits,particulièrement aux genoux, vendredi en heurtant une porte à l'entraînement de la descente de Coupe du monde de Beaver Creek et sa carrière pourrait s'en trouver compromise.

"Le bilan est très conséquent, a indiqué le directeur technique alpin du ski français (DTA) Yves Dimier. Pierre-Emmanuel a subi un traumatisme crânien et facial, il a aussi une subluxation de l'épaule gauche, une fracture du radius dans le bras droit et surtout une rupture du ligament croisé antérieur et du ligament latéral interne dans chacun de ses genoux." Le Français de 32 ans est actuellement hospitalisé à Vail, non loin de la station de Beaver Creek, mais l'encadrement français va "essayer de le rapatrier avec le reste de l'équipe", lundi.

Dalcin, parti avec le dossard 13, a dévié de la trajectoire idéale après la réception du saut du "Golden eagle", dans la partie basse de la "Birds of Prey", une des pistes les plus exigeantes du circuit, et a heurté une porte de pleine face ce qui l'a entraîné dans une chute spectaculaire.

"Il est arrivé trop bas sur la porte mais il a eu le bon réflexe de serrer les skis pour passer à l'intérieur mais sa tête a heurté violemment le tissu tendu entre les deux piquets", a expliqué le responsable du groupe vitesse tricolore, le Suisse Patrice Morisod, arrivé à l'intersaison.

Après son évacuation en ambulance vers Vail, un premier diagnostic partiel avait fait état d'une fracture de l'avant-bras droit au niveau du radius. Les examens poussés des genoux ont ensuite révélé l'ampleur des dégâts.

Ces blessures subies par un skieur de 32 ans mettent en péril la suite d'une carrière marquée par un succès en Coupe du monde (en descente à Val-d'Isère en 2007) et un autre podium (en super-G à Garmisch-Partenkirchen en 2004).
L'encadrement français n'a pas souhaité commenter cette possibilité, laissant le soin à l'athlète de s'exprimer quand il le souhaiterait.

"Pour le moment Pierrot va penser à se soigner, il aura le temps de réfléchir seul à la suite de sa carrière car il est au repos pour six mois", a simplement déclaré le DTA. Au moment de monter dans l'ambulance, allongé sur une civière stabilisant sa tête, Dalcin était parfaitement conscient, malgré ses contusions au visage, et communiquait avec Yves Dimier mais tremblait de froid et "avait mal partout".

Après sa chute, le skieur de Val-Cenis s'était pourtant remis sur les jambes et avait dans un premier temps décliné d'être installé dans la civière pour évacuation, pensant être en état de descendre à skis en bord de piste.

"Cet entraînement a été tenu par une heure matinale, à l'ombre et dans de mauvaises conditions de luminosité, a regretté Patrice Morisod. La moitié des coureurs n'ont pas passé toutes les portes. L'accident de Dalcin, c'est la poisse. Mais il faudrait réfléchir avant de choisir de tels horaires (départ 09H15)". Est-ce que cet entraînement était vraiment utile ? Je ne pense pas."

Ce 3e et dernier entraînement à la descente avait en effet été spécialement organisé vendredi matin pour les descendeurs qui ne devaient pas disputer le super-combiné plus tard le même jour. La descente est programmée samedi.

Les graves blessures de Dalcin relancent le débat sur la sécurité en Coupe du monde alors que le début de saison ressemblent à une hécatombe. A Lake Louise, les deux premières épreuves de vitesse de 2009-2010 ont coûté leur saison à l'Américain TJ Lanning et au Canadien John Kucera, champion du monde de descente. A Beaver Creek, l'Autrichien Max Franz a vu sa saison s'envoler lors du premier entraînement mercredi alors que son compatriote Rainer Schoenfelder s'est fait très mal à un genou lors du deuxième, jeudi.


Coupe du monde de ski : L'Américain TJ Lanning opéré d'une fracture au cou

(AFP) - le 03/12/2009 à 21:23
VAIL (Etats-Unis) - Le skieur américain TJ Lanning, victime d'une lourde chute lors de la première descente de Coupe du monde de ski alpin de la saison le 28 novembre à Lake Louise (Canada), a été opéré d'une fracture du cou, a-t-on appris jeudi de source médicale.

Agé de 25 ans, Lanning s'est fracturé une vertèbre, qui a dû être jointe à une autre afin de "créer de la stabilité" dans le cou, a expliqué le médecin de l'équipe américaine, Richard Quincy.

Le skieur s'est aussi disloqué le genou gauche. Parti avec le dossard 24, il avait été déséquilibré dans une portion raide à mi-course en enfourchant une porte, avant de terminer dans les filets, son ski gauche encore accroché.

Lanning, qui était conscient à l'arrivée des secours, a été évacué par hélicoptère vers un hôpital de Banff pour des examens, avant d'être transféré à Vail (Colorado, ouest des Etats-Unis) pour l'opération, qui s'est déroulée mercredi soir.


John Kucera, champion du monde de descente en titre, privé de JO

LEMONDE.FR avec AFP | 30.11.09 | 11h18 ? Mis à jour le 30.11.09 | 11h31

Le Canadien John Kucera, champion du monde de descente en titre, ne sera pas au rendez-vous des Jeux olympiques de Vancouver en février 2010. Il a chuté dimanche 29 novembre lors du Super-G de Lake Louise, et a été victime d'une fracture du tibia et du péroné de la jambe gauche.

C'est le Canadien Manuel Osborne-Paradis qui s'est adjugé le Super-G, une spécialité où il n'avait pourtant jamais brillé. Il a créé la surprise en devançant les deux Autrichiens Benjamin Raich et Michael Walchhofer, respectivement de 24 centièmes et 62 centièmes. Malgré la déception provoquée par la blessure de Kucera, les Canadiens ont marqué les esprits à moins de trois mois des JO : outre Osborne-Paradis, Erik Guay (4e) et Robbie Dixon (5e) ont terminé au pied du podium. Chez les Français, Adrien Théaux a décroché une belle 6e place.


Coupe du monde - Kitzbühel

Descente : sévère chute de l'Américain Lanning

LEMONDE.FR 24.01.09 | 12h20

L'Américain Thomas Lanning a sévèrement chuté avant l'entrée dans le mur final de la descente de Kitzbühel comptant pour la Coupe du monde de ski alpin, samedi, et a dû être évacué en hélicoptère par précaution pour des examens, selon le speaker de la course.

Le skieur, parti avec le dossard 3, a perdu l'équilibre dans le virage donnant accès au mur final. Il a manqué la réception d'un saut, sur un virage verglacé en dévers. Sa chute a été amortie par deux filets de sécurité placés en contrebas de la piste. Il a franchi le premier filet, avant d'être stoppé par le second. Des équipes de secours ont été dépêchées sur place.

Le coureur ne souffrirait d'aucune blessure grave mais a été hélitreuillé vers l'hôpital de Kitzbühel pour des examens, a indiqué le speaker de la course. La course, la plus difficile du circuit de la Coupe du monde et qui se dispute devant plus de 50.000 spectateurs, a été interrompue pendant une quinzaine de minutes avant de reprendre.

Jeudi, le Suisse Daniel Albrecht avait été victime d'une très sévère chute dans le mur final. Il a été victime d'un traumatisme crânio-cérébral. Toujours plongé dans un coma artificiel, il devra rester "des semaines à l'hôpital", a indiqué vendredi un médecin qui le traite à Innsbruck.

Le meilleur résultat de Lanning, 24 ans, en Coupe du monde est une 9e place lors de la descente de Lake Louise cette saison.


AFP - Jeudi 22 janvier 2009 - 19:15

Ski : Daniel Albrecht, victime d'une lourde chute, plongé dans un coma artificiel

KITZBUHEL (AFP) – Le skieur suisse Daniel Albrecht, victime d'une lourde chute à l'entraînement jeudi sur la piste de descente de Kitzbühel, était plongé jeudi soir dans un coma artificiel à l'hôpital d'Innsbruck, où les médecins étaient réservés sur le pronostic vital.

"Nous ne pouvons pas parler de danger de mort immédiat. Mais toutes les éventualités sont encore possibles, ce qui est normal pour ce type de blessures", a déclaré Wolfgang Koller, médecin à l'hôpital d'Innsbruck à l'antenne de la télévision autrichienne ORF.

"L'état de Daniel Albrecht est stable. Il est encore plongé dans un coma artificiel", a précisé le médecin.

Selon les premiers diagnostics, le skieur de 25 ans souffre d'un traumatisme crânien avec une hémorragie cérébrale, d'une fracture du nez et de contusions à un poumon.

Daniel Albrecht, qui était le cinquième coureur à s'élancer lors du second entraînement officiel sur la vertigineuse piste de Kitzbühel en vue de l'épreuve de samedi, a mal négocié le saut final clôturant près de deux minutes de course.

Le skieur, vainqueur de deux géants de Coupe du monde cette saison, s'est retrouvé propulsé dans les airs, avant de retomber lourdement sur le haut du dos et rouler plusieurs fois sur lui-même comme un pantin. Cette chute spectaculaire, qui s'est produite devant la foule de spectateurs, a jeté un froid d'autant plus glacial que le skieur est resté inerte.

Les équipes de secours se sont affairé autour de lui sur la piste pendant une vingtaine de minutes avant qu'il ne soit hélitreuillé et évacué vers l'hôpital voisin de Sankt-Johann.

L'équipe suisse faisait savoir que son skieur avait repris connaissance peu après son arrivée à l'hôpital, mais avait été plongé dans un coma artificiel pour être transporté à Innsbruck.

Albrecht n'est pas la première victime de la "Streif". L'an dernier, l'Américain Scott Macartney s'était lui aussi fait piéger au même endroit. Souffrant d'un traumatisme cranio-cérébral, il avait dû être plongé plusieurs jours dans un coma artificiel mais n'a pas gardé de séquelles.

Ce saut final, sur lequel les skieurs déboulent à près de 140 km/h, avait justement été modifié après l'accident de Macartney. Selon le Français Adrien Théaux, parti avant Albrecht, une petite vague sur la fin de la bosse la transforme en tremplin si le skieur ne se regroupe pas.

"Ouvrez une fenêtre à 140 km/h sur l'autoroute et vous verrez quelle pression vous prendrez", commentait le Suisse Didier Cuche pour expliquer la difficulté à négocier cette fin de course.

"Je ne veux pas faire de polémique, mais je ne trouverai pas bien qu'on fabrique artificiellement ici un tremplin. Ce passage est déjà suffisamment empoisonné", a ajouté le vainqueur de la descente l'an dernier.

L'Autrichien Benjamin Raich, l'un des cadors du circuit, jugeait "la descente certes dangereuse, mais qu'il était possible d'arriver en bas entier".

A la réunion des capitaines d'équipe en début de soirée, aucun n'a remis en cause la sécurité de la piste. "Nous avons tout fait (pour éviter cela). Si nous voulons empêcher de tels accidents, il faut supprimer les descentes", a fait valoir le directeur des courses pour la Fédération internationale de ski (FIS), Günther Hujara.

Pour la descente de samedi, rien ne devrait être modifié.


Rugby : un joueur des Tonga meurt lors d'un match à Cahors

REUTERS | 11.01.2009 | 22:50
PARIS (Reuters) - Un joueur de rugby originaire des îles Tonga est mort brutalement dimanche lors d'un match à Cahors, fait savoir le club de Cahors sur son site internet.

Feao Latu, numéro huit de Périgueux, a été victime d'un malaise sur le terrain à la 17e minute d'un match de Fédérale 1 face à Cahors.

"Malgré l'intervention des secours et de multiples tentatives de réanimation, le troisième ligne centre âgé de 28 ans est décédé à l'hôpital de Cahors", lit-on sur le site du club (www.cahors-rugby.fr).


Patrick Vignal
Publié le 10/01/2009 08:47 - Modifié le 10/01/2009 à 16:31 | © 2009 AFP

Dakar-2009 : un camion de l'organisation percute un autre véhicule, 2 tués Alejandro Pagni


Un camion de soutien logistique au rallye Dakar-2009 a percuté frontalement vendredi au Chili un autre véhicule dont les deux passagers sont décédés, a indiqué la police chilienne.

L'accident s'est produit dans la localité de Pejerreyes, à 400 km au nord de Santiago sur la route qui accueille la 9e étape de la course, lundi entre La Serena et Copiapo.

Le camion, chargé de transporter des pneumatiques pour les concurrents de l'épreuve, appartient à une entreprise argentine. Il était précédé d'une voiture de l'organisation du Dakar.

Selon les premiers éléments livrés par la police locale, le chauffeur argentin Marcelo Sanchez a traversé la voie pour une raison encore inconnue, heurtant de face l'autre véhicule plus petit. Les deux occupants du véhicule, dont l'un était Péruvien, sont morts.

Le chauffeur du camion travaillant pour le Dakar, indemne, a été placé en prison préventivement pour le besoin de l'enquête.

Cet accident porte à 54 le nombre de victimes de cette course depuis sa création en 1979, selon un décompte de l'AFP.

Pour la première édition latino-américaine de ce rallye, le bilan est déjà de trois morts après le décès d'un motard concurrent, Pascal Terry, 49 ans, retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi, trois jours après sa disparition lors de la 2e étape du rallye, en Argentine.

Dix-neuvième victime parmi les concurrents depuis 1979, Terry est décédé d'un "arrêt cardio-respiratoire non traumatique occasionné par un oedème pulmonaire qui avait son origine dans une cardiopathie pré-existante", selon le résultat de l'autopsie.

L'accident mortel de vendredi porte à 13 le nombre de membres de la caravane tués sur le Dakar depuis 1979. Parmi eux figurent notamment le créateur du rallye-raid, Thierry Sabine, tué dans un accident d'hélicoptère avec quatre autres personnes, dont le chanteur Daniel Balavoine, le 14 janvier 1986.

Le nombre des victimes, notamment des spectateurs (22), dont une dizaine d'enfants tués en Afrique, est souvent un sujet de polémique, les organisateurs se refusant à une "comptabilité morbide".


SAN RAFAEL (AFP) - 07/01/09 16:39

Dakar-2009 : un motard, disparu depuis trois jours, retrouvé mort

Un motard français participant pour la première fois au rallye-raid Dakar a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi, trois jours après que l'organisation a constaté sa disparition en Argentine.

Pascal Terry, 49 ans, a été retrouvé sans vie à 2h10 du matin (5h10 GMT) mercredi à une quinzaine de mètres de sa moto et à 300 m de la piste empruntée lors de la 2e étape, entre Santa Rosa et Puerto Madryn (sud-est).

Le pilote Yamaha, installé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), se trouvait "dans un endroit très difficile d'accès au milieu d'une végétation très dense type maquis. Il avait retiré son casque et s'était abrité à l'ombre, disposant de nourriture et d'eau, retrouvées près de lui", a indiqué mercredi la direction de course dans un communiqué, transmis avant le transfert vers l'arrivée de la 5e étape, à San Rafael (ouest).

Selon le récit des événements transmis par ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur de l'épreuve, le grand Normand, dossard 192, n'avait plus donné signe de vie depuis dimanche.

Constatant, grâce aux données GPS transmises par la balise, que le motard n'avait pas bougé depuis la panne d'essence, les organisateurs ont tenté en vain de le contacter à deux reprises par son système de liaison satellitaire.

Lundi, ils ont déclenché les recherches, rendues difficiles par le terrain et la végétation, et son corps a finalement été retrouvé lors d'une battue lancée par les autorités locales.

Une enquête a été diligentée par les autorités argentines pour tenter d'élucider les circonstances de ce premier décès de la 30e édition du rallye.

Avant même l'enquête, Etienne Lavigne, le directeur du Dakar, a évoqué un dysfonctionnement interne à ASO.
"L'information de l'émission de sa balise est arrivée à Paris le 4 janvier au soir (heure rallye) et nous (sur place) sommes prévenus le 5. Il y a eu un problème dans la chaîne de communication. Il y a des choses qu'on ne s'explique pas", a affirmé Lavigne.

"C'est avec tristesse que l'organisation a été informée (de ce décès). Je connaissais Pascal et son +team+ (NDLR : MD Rallye Sport). Je le fréquentais tout au long de l'année car il est Normand comme moi", a-t-il ajouté.

Ce dysfonctionnement d'ASO entre l'équipe à Paris et celle sur le terrain en Argentine, qui a retardé de près de 12 heures le début des recherches sur le terrain, sera sans doute étudié par les enquêteurs locaux.

Autre problème révélé par le communiqué, les organisateurs se sont basés sur une "information erronée" annonçant "la présence de Terry au bivouac de Neuquen", ville d'arrivée de la 4e étape pour "interrompre les recherches" lundi à minuit et ce pendant plusieurs heures.

L'autopsie permettra aussi de déterminer les causes du décès et de savoir si ces heures de recherche perdues auraient pu éviter cette issue fatale.
Parmi les autres questions, ASO pourrait devoir expliquer pourquoi les organisateurs n'ont jamais communiqué sur cette disparition, jusqu'à l'annonce de sa mort. Officiellement, ce père d'un enfant était considéré comme "non-partant" à la 3e étape sans plus de détails, comme pour tous les abandons.

Déjà mardi, ils avaient attendu plusieurs jours et la circulation de rumeurs pour révéler que deux pilotes britanniques accidentés depuis la 1re étape samedi avaient été placés dans un coma artificiel.


HAUTE-SAVOIE

Deux alpinistes confirmés se tuent en montagne


NOUVELOBS.COM | 03.01.2009 | 17:38
Deux guides de haute-montagne ont chuté mortellement suite à une avalanche au dessus de la commune de Sixt-Fer-à-Cheval. Les deux hommes, d'un bon niveau, auraient été victimes d'un phénomène d'aérosol.

Deux alpinistes confirmés, qui faisaient l'ascension de la cascade de glace du Folly au dessus de la commune de Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie), ont fait vendredi une chute mortelle d'une centaine de mètres, a-t-on appris samedi 3 janvier auprès du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d'Annecy.

Les deux hommes, des guides savoyards de bon niveau âgés de 49 et 37 ans, auraient été victimes d'un phénomène d'aérosol, un déplacement d'air en tourbillon dû à une avalanche et qui les aurait fait chuter, précise le PGHM. Les victimes étaient bien équipées et connaissaient parfaitement les lieux.

Une autre cordée, témoin de l'accident qui a eu lieu en milieu de journée vendredi, a pu prévenir les secours qui sont arrivés sur place en hélicoptère. Les gendarmes ont alors retrouvé les corps sans vie des deux hommes, originaires de la région, enfouis sous la neige et la glace.


À Maubeuge, un footballeur meurt en plein match

dimanche 19.10.2008, 05:03 - La Voix du Nord

Drame sur la pelouse du stade Léo-Lagrange de Mau- beuge, hier après-midi. Bernard Loiseleux, footballeur amateur de l'USM, est mort d'un arrêt cardiaque, en plein match. Il avait 37 ans.

16 h 31, stade Léo-Lagrange de Maubeuge. On joue la soixante-septième minute de la rencontre de Coupe de la ligue régionale entre Maubeuge (division honneur) et la réserve de Feignies.

Les Finésiens viennent d'inscrire leur deuxième but, les joueurs remontent le terrain en direction du rond central, pour la remise en jeu.
C'est à cet instant précis que Bernard Loiseleux, arrière latéral de l'US Maubeuge, s'effondre sur le côté gauche du terrain, devant les tribunes, victime d'une attaque cardiaque. Ses équipiers donnent l'alerte, un supporteur ayant son brevet de secouriste se précipite pour lui prodiguer les premiers soins, bouche-à-bouche et massages cardiaques. En vain.

Les sapeurs-pompiers de Maubeuge arriveront huit minutes après le drame, équipés d'un défibrillateur. Malgré quatre impulsions successives, Bernard Loiseleux ne pourra pas être ranimé. Le décès sera officiellement prononcé quarante-trois minutes après le drame. Le match ne reprendra évidemment pas.

Dans l'environnement du club et parmi les nombreux supporteurs présents, c'est la consternation. Les yeux humides, le président de l'US Maubeuge, Daniel Koestel, ne peut dire un mot.

« C'est la mort d'un homme, il n'y a rien à dire », confirme le maire, Rémi Pauvros, très ému. Les joueurs de Maubeuge resteront près d'une heure et demie dans les vestiaires, prostrés.

Bernard Loiseleux avait 37 ans. Il laisse derrière lui sa femme, une fille de 13 ans et un garçon de 11 ans.

J. C. (avec A.D.)


Dramatique descente en raft à Sixt-Fer-à-Cheval


Enroulés dans une couverture chauffante brillante, la mine pâle, les pas encore tâtonnant, les six rescapés en état de choc regagnent un véhicule du secours. Ils quittent le théâtre de ce qui les marquera sans doute à jamais.

C'est à huit, accompagnés d'un guide, que ces vacanciers lyonnais se sont lancés, samedi après-midi, en rafting dans les gorges des Tines, entre Sixt-Fer-à-Cheval et Samoëns, en Haute-Savoie. Mais l'aventure tourne mal.

Gwladys, une consoeur en week-end à Samoëns, témoigne : "On a entendu les sirènes de pompiers, ils montaient vers Sixt-Fer-à Cheval. J'ai pris ma voiture et je suis montée. Mais je n'ai rien vu. Je suis redescendue à Samoëns. J'ai alors entendu la sirène d'alerte et j'ai de nouveau entendu les pompiers. J'ai vu l'hélicoptère. Je me suis dit : il y a vraiment quelque chose de grave. J'ai immédiatement pensé au rafting."

En effet, il est près de 16 heures quand l'embarcation s'est retournée. Le guide, âgé de 22 ans originaire du Vaucluse et saisonnier dans la vallée, a alors réussi à attacher le raft auquel six de ses occupants sont parvenus à retrouver prise.

Malheureusement, tous n'ont pas eu cette chance. Dans un geste héroïque, le saisonnier qui connaissait bien le Giffre, a tenté de porter secours à deux clients. Il fait parti des deux victimes décédées dans ce tragique accident. Un homme de 26 ans, né à Valence, a également trouvé la mort. Enfin une troisième personne, une jeune femme de 24 ans, a été héliportée inconsciente à l'hôpital cantonal de Genève. Son pronostic vital est réservé.

Le danger était-il trop grand, samedi après-midi, pour pratiquer cette activité ? Pour le maire Pierre Moccand, il est clair que non : "Le Giffre n'était trop haut, il n'y a pas eu de gros orage". Et les sorties du jour se sont comptées en dizaine, "c'est un coin prisé et tout l'intérêt est de descendre ces gorges des Tines".

"J'y suis allée plusieurs fois. Ces gorges sont très très étroites. Il y a un passage délicat qui fait une sorte de chute sur deux mètres avec de hautes parois. A des endroits, le raft passe juste. Il y a beaucoup de courant, de profondeur. C'est peut-être là qu'a eu lieu l'accident mais je ne peux pas l'affirmer", explique émue Gwladys.

Comme tous les sports en haut vive, chacun s'accorde à dire que le risque zéro n'existe pas. Chaque année, 20 000 rafteurs empruntent les gorges. Un accident tragique qui n'est pas sans rappeler celui de l'année dernière près de Magland qui avait coûté la vie à un adulte et un enfant. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

REPÈRES : DÉJÀ, IL Y A PRÈS D'UN AN, EN HAUTE-SAVOIE

Voilà un peu plus d'un an, un autre accident de sport d'eau avait fait des victimes, en Haute-Savoie. C'était le 12 août au matin, au canyon de Balmes, à Magland. Un guide de moyenne montagne et un enfant de 12 ans s'étaient noyés lors d'une descente en canyoning. Une troisième personne, une jeune femme de 24 ans, avait été grièvement blessée. La sortie avait été organisée par une colonie de vacances de Choisy-le-Roi (Val de Marne), séjournant dans la station de Morillon.

EN 2001 ET 2006 DANS LES BAUGES

A Bellecombe-en-Bauges, en Savoie, le canyon du pont du Diable a été meurtrier à plusieurs reprises. En septembre 2001, deux jeunes de 18 et 21 ans s'étaient noyés dans un tourbillon d'eau. En mai 2006, au même endroit, un jeune de 25 ans était mort dans les mêmes circonstances.

Clément DEBIOLLES et Damien RICAUT
Paru dans l'édition 38H du 14/09/2008
Copyright 2008 Le Dauphiné Libéré


Raikkonen renverse un de ses mécaniciens, évacué par civière

Agence France-Presse | 24 août 2008 | 12 h 17 Valence - Le champion du monde Kimi Raikkonen (Ferrari) a renversé un de ses mécaniciens à l'occasion de son second ravitaillement lors du Grand Prix d'Europe de Formule 1 et l'homme a été évacué sur une civière, dimanche à Valence.

Quelques tours après, Raikkonen, 2e au classement pilotes avant la course de dimanche, a été contraint à l'abandon, son moteur ayant explosé, peut-être en raison de cet incident.

Raikkonen a ravitaillé en même temps que son adversaire Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes). Sous pression pour tenter de repartir devant son compatriote, le champion du monde a tenté de s'élancer alors que le préposé à l'essence n'avait pas désaccouplé le tuyau de sa voiture.

Raikkonen renversait le malheureux et lui roulait apparemment sur la jambe. L'homme restait à terre, secouru par ses collègues, et était rapidement évacué sur une civière. L'écurie italienne n'a pas encore communiqué sur la gravité de ses blessures.


L'état de David Sommeil toujours préoccupant

Créé le 21.08.08 à 20h00 | Mis à jour le 21.08.08 à 20h00 |
Le joueur de Valenciennes a été victime d'un accident cardiaque à l'entraînement...

Victime d'un malaise cardiaque mardi soir lors d'un entraînement, le défenseur valenciennois David Sommeil « est en phase de réveil » a indiqué cet après-midi Marc Chasselat, le médecin du club. Secouru par deux de ses coéquipiers, David Ducourtioux et Rafael Schmitz (qui ont tous deux passé leur diplôme de secouriste), le Guadeloupéen est toujours pris en charge au CHU de Valenciennes, qui l'a placé en sommeil artificiel par sécurité.

« Il a un coeur qui bat normalement. Il a 10 de tension. Il n'a pas d'anomalie cardiaque. Il n'y a pas de signe de souffrance cérébrale anormale », indique le médecin.

« Difficile de faire un pronostic »

Cependant, le discours se veut toujours mesuré. «On va observer son réveil. Selon l'irrigation de son cerveau, ça peut être tout ou rien», prévient Marc Chasselat. Le joueur, qui devrait se réveiller tard dans la soirée, subira des tests neurologiques pour déterminer l'ampleur des séquelles. « C'est très difficile de faire un pronostic sur son évolution », élude le docteur.

Une chute de potassium ?

Les causes de ce malaise sont pour le moment indéterminées. L'ancien Bordelais s'est effondré après un effort brutal, alors qu'il était en phase de récupération. « Il n'a aucun antécédent cardiaque. Il n'a aucune anomalie morphologique. On cherche encore » explique Marc Chasselat.

L'hypothèse la plus plausible est celle d'une chute brutale de son potassium, qui provoque de l'arythmie. « Les médecins qui l'ont suivi à Bordeaux nous ont indiqué qu'il avait déjà souffert de ce problème. Mais lors de la reprise en juillet, son taux était tout à fait normal. Il était dans une forme exceptionnelle », s'étonne Marc Chasselat.

Un club sous le choc

L'émotion a en tout cas saisi tout le club nordiste. Antoine Kombouaré, l'entraîneur, a annulé la séance d'entraînement aujourd'hui, celle de demain sera fermée au public. Pas question pourtant de demander un report de la rencontre face à Lorient prévue samedi pour la 3e journée de L1. « David n'aurait pas souhaité qu'on le fasse. Les garçons sont marqués, même si ce sont des durs. Vous savez, ils passent plus de temps ensemble qu'avec leur famille. Ils sont tous très solidaires », explique Francis Décourrière.

Le président nordiste a reçu « d'innombrables soutiens ». Son collègue lensois Gervais Martel l'a joint, ainsi que Pape Diouf, le président marseillais, qui était l'agent de David Sommeil. « Même Bernard Laporte, qui est encore à Pékin, m'a appelé », explique Francis Décourrière.

À 34 ans, David Sommeil a sûrement disputé son dernier match la semaine passée à Caen, lors de la défaite du VAFC (3-1). « Mais ce qui compte maintenant, c'est sa santé, et qu'il soit entouré de sa famille, qui est arrivée de Guadeloupe, ainsi que de ses amis », conclut Francis Décourrière.

À Lille, Antoine Maes


20minute.fr

Accident dans l'Himalaya : deux Néerlandais secourus après la mort de 11 alpinistes

Lundi 4 août 2008

Des secouristes pakistanais ont sauvé lundi deux alpinistes néerlandais et tenteront mardi de récupérer un Italien trois jours après la mort de onze grimpeurs sur les pentes du K2, le deuxième sommet du monde, dans l'un des pires accidents de montagne dans l'Himalaya.

Des équipes pakistanaises ont mis sur pied une impressionnante opération de secours et sont parvenus à ramener dans un camp de base les Néerlandais Wilco Van Rooijen et Cas Van de Gevel, a déclaré à l'AFP le capitaine Azimullah Beg depuis ce camp à 5.200 mètres d'altitude.

"Ils ont été emmenés ce matin en hélicoptère depuis le camp de base vers un hôpital et y sont soignés pour de graves engelures", a dit l'officier.
En revanche, les aéronefs de l'armée ont ensuite été cloués au sol sur leur base de Skardu, dans le nord du Pakistan, par une tempête de poussière et n'ont pas pu évacuer un alpiniste italien, Marco Confortola, lequel a été localisé.

Une équipe de grimpeurs pakistanais a aidé M. Confortola à rejoindre un camp intermédiaire à 6.700 mètres, mais l'homme n'a pas pu aller plus loin.
"Son état n'est pas bon. Il souffre de contusions, d'engelures et est exténué", a déclaré à l'AFP Mohammad Akram, un tour-opérateur.

Le porte-parole de l'ambassade d'Italie à Islamabad, Oddo Sergio, a indiqué qu'une "tentative pour sauver (M. Confortola) sera effectuée demain (mardi)".
Selon Mohammad Akram, "s'il n'est pas capable de rejoindre demain le camp de base avancé, d'où un hélicoptère peut l'évacuer, alors il pourrait être hélitreuillé, mais c'est une opération très technique et qui demande beaucoup de préparation".

Trois Coréens, deux Népalais, deux Pakistanais, un Serbe, un Irlandais, un Norvégien et un Français ont déjà trouvé la mort dans l'accident survenu vendredi près du sommet du K2, dans l'extrême nord-est du Pakistan.

Le K2 (8.611 mètres) est le deuxième plus haut sommet du monde après l'Everest (8.848 mètres) mais il est de loin le plus difficile et le plus meurtrier.
L'accident de vendredi est le pire dans l'histoire de l'ascension de ce sommet. En 1995, sept alpinistes avaient été emportés par une avalanche en redescendant le K2. En 1986, 13 personnes avaient trouvé la mort sur les pentes du sommet lors de plusieurs expéditions.

Selon plusieurs tour-opérateurs, les alpinistes, appartenant à différentes expéditions, ont été victimes d'une chute de sérac - un amas chaotique de glaces - alors qu'ils redescendaient du sommet. L'accident a eu lieu à un endroit surnommé le Bottleneck, un goulet extrêmement technique que les grimpeurs doivent franchir à l'aide de cordes.

Selon Fredrik Straeng, un alpiniste suédois qui a participé aux opérations de secours, les conditions météorologiques s'étaient éclaircies après une longue période de mauvais temps. "L'accident aurait pu être évité. Ces montagnes attirent des gens trop inexpérimentés et naïfs", a-t-il dit, cité par l'agence de presse suédoise TT.

Le K2 connu localement sous le nom de Chogori ("Roi des Montagnes") est un des sommets les plus dangereux au monde. Situé à la frontière sino-pakistanaise sur les hauteurs de la chaîne du Karakorum, a été conquis pour la première fois le 31 juillet 1954 par les alpinistes italiens Achille Compagnoni et Lino Lacedelli.

Pyramide presque parfaite, le K2 a été gravi 284 fois avec succès entre 1954 et 2007, mais 66 personnes ont payé l'ascension de leur vie. En comparaison sur la même période, l'Everest a été pris d'assaut 3.681 fois et 210 personnes y ont perdu la vie.

"Vous pouvez être le meilleur alpiniste au monde, mais pour le K2, le facteur chance joue à plein. Vous devez être prêt psychologiquement à ne jamais revenir", avait déclaré à l'AFP l'alpiniste grenoblois Pierre Beghin, qui avait gravi le K2 en 1991.

Premier Français à "faire un plus de 8.000 mètres" en solitaire et grand spécialiste de la modélisation des avalanches, Pierre Beghin avait disparu l'année suivante dans l'Annapurna.

© 2008 AFP


AFP Infos Françaises
Sport, mercredi 2 juillet 2008 - 14:21
Freestyle -

Décès accidentel de Yoann Lizeroux

PARIS - Yoann Lizeroux, ancien entraîneur de l'équipe de France de ski de bosses et frère aîné du slalomeur français Julien Lizeroux, s'est tué accidentellement mardi en Suisse lors d'un saut en base jump, à l'âge de 32 ans, indique mercredi la Fédération française (FFS).

Yoann Lizeroux « participait à une manifestation de sports outdoor à Interlaken en Suisse », informe le communiqué de la FFS. « Il a sauté d'un site appelé " Melchstuhl " (...). Le saut suit une ligne le long d'une arête rocheuse sur la face ouest de la Jungfrau (...) dans les Alpes bernoises ».

Selon le communiqué, Julien Lizeroux a tenu à faire savoir que son frère « est parti en faisant ce qu'il aimait ».
Le base jump est un sport extrême qui se pratique en se jetant du haut d'une paroi rocheuse, ou d'une falaise, équipé d'un parachute.

bpe/chc

RUGBY

Vincent Clerc forfait pour la demi-finale de Coupe d'Europe

samedi 19 avril 2008, 17h45 | AFP

L'ailier international de Toulouse, Vincent Clerc, blessé au genou gauche contre Clermont, sera indisponible neuf mois.

L'ailier international de Toulouse, Vincent Clerc, blessé au genou gauche contre Clermont, samedi lors de la 18e journée du Top 14, sera indisponible neuf mois et manquera la demi-finale de Coupe d'Europe face aux London Irish, samedi prochain à Twickenham.

Des examens en fin de journée ont confirmé un premier diagnostic à chaud de blessure au ligament croisé antérieur interne du genou gauche, entraînant une indisponibilité de neuf mois pour le joueur, a précisé le manageur toulousain Guy Novès.

L'attaque de Toulouse est déjà privée, depuis plusieurs mois, de ses internationaux Florian Fritz (jambe) et Clément Poitrenaud (cheville), tandis que l'ailier Yves Donguy est en phase de reprise.

Clerc, trahi par ses appuis à la 67e minute de ce match au sommet du Top 14, s'est effondré et sa perte de balle, récupérée par son vis-à-vis clermontois Aurélien Rougerie, a permis à celui-ci d'inscrire en contre le deuxième essai de son équipe (23-11).

«Je ne vois pas (le genou de) Vincent se tordre, mais il tombe devant moi, a expliqué Rougerie après coup. Ca fait partie du sport, mais on est désolé, c'est très dommage.» «Au-delà d'être un adversaire redoutable, Vincent est un partenaire (en équipe de France) et un ami, ça fait froid dans le dos de le voir se faire mal comme cela alors qu'il est en pleine bourre. J'espère qu'il reviendra vite et plus fort».

En début de première période, le 3e ligne toulousain Thierry Dusautoir avait déjà dû quitter le terrain, groggy après un choc avec le 2e ligne auvergnat Jamie Cudmore. Le joueur, qui n'a pas perdu connaissance, «va bien», a déclaré l'encadrement toulousain, en vue de Twickenham. Le 3e ligne centre de Toulouse, Shaun Sowerby, remplacé pour sa part dès la 34e minute, a été victime d'une déshydratation, d'une «surchauffe», a indiqué l'encadrement, qui n'exprimait pas non plus d'inquiétude à son sujet.


03/04/2008 17:59 Information L'Equipe
Gym - ChE -

Pas de JO pour Severino


Isabelle Severino s'est gravement blessée lors de son échauffement au sol, jeudi lors des championnats d'Europe à Clermont-Ferrand. La gymnaste française souffrirait d'une rupture partielle du tendon d'Achille au pied gauche. Elle ne participera pas aux JO de Pékin, et la suite de sa carrière pourrait être remise en question.

Il reste une poignée de secondes avant le terme de l'échauffement au sol, hier dans la maison des sports à Clermont-Ferrand où les Championnats d'Europe féminins ont débuté le matin même. Isabelle Severino s'élance pour une ultime accrobatie et s'écroule sur le praticable. On craint d'abord pour ses cervicales, mais c'est en fait sa cheville gauche qui a morflé à l'impulsion. Le premier diagnostic révèle une rupture partielle du tendon d'achille. Evacuée par le kiné des Bleues, la "mamie" de l'équipe de France, qui aura 28 ans le 9 avril, laisse donc bien malgré elle ses copines en finir avec les qualifications, avant le passage au deuxième des quatre agrès.

Direction l'infirmerie avant de prendre la route pour l'hôpital et subir des examens médicaux plus appronfondis afin d'affiner le diagnostic. Sur la civière, Isabelle Severino, qui se faisait une joie de retrouver le rendez-vous continental après deux ans d'absence à cause de blessures (déchirure à un mollet en 2006 et opération d'une épaule en 2007), a les larmes aux yeux. La championne d'Europe au sol en 2005 devait, lundi, compter parmi la multitude de sportifs à porter la flamme olympique à Paris. Les JO son rêve ultime, sa dernière conquête, elle ne les verra pas à Pékin. Et cette blessure risque fort de mettre un terme précipité à la carrière d'une grande dame de la gymnastique, médaillée de bronze aux barres asymétriques aux Championnats du monde par spécialité en 1996.

Ak.C.


Ski : Scott Macartney a repris conscience

20.01.08 | 11h36
KITZBÜHEL, Autriche (Reuters) - Le skieur américain Scott Macartney, blessé samedi lors d'une chute spectaculaire dans la descente de Kitzbühel, en Autriche, a repris conscience et se remet correctement du choc.

"Selon les entraîneurs de l'équipe américaine, Scott Macartney est réveillé et se sent bien", disent les organisateurs.

Le skieur, âgé de 30 ans, a chuté en fin de parcours, retombant sur le dos et perdant conscience. Il a été transporté à l'hôpital d'Innsbruck et est sorti du coma dans la nuit. Il ne souffrirait d'aucune fracture mais devra rester encore quelques jours à l'hôpital.


Version française Chrystel Boulet-Euchin
L'Equipe, 09/12/2007
Ski alpin - CM (F) -

Dislocation pour Barthet


Anne-Sophie Barthet en sait plus sur la nature exacte de la blessure dont elle souffre suite à sa chute lors de la descente d'Aspen, samedi : il s'agit d'une dislocation de la rotule droite. Jean-Philippe Vulliet, le responsable de l'équipe de France, a indiqué que la skieuse de 19 ans resterait une nuit à l'hopital avant d'être rapatriée en France d'ici «un jour ou deux».

«Cet après-midi (samedi), elle a subi une intervention chirurgicale pour installer des attelles latérales», a expliqué le technicien. Partie avec le dossard n°37, Anne-Sophie Barthet, qui venait de s'écarter de la ligne idéale du tracé, est lourdement tombée dans un virage. Dans sa chute, le genou s'est totalement retourné.

Suite à cette chute, les organisateurs ont préféré arrêter la course, remportée par la Canadienne Britt Janyk. Quelques minutes plus tôt, l'Autrichienne Alexandra Meissnitzer, triple médaillée olympique et double championne du monde, avait elle aussi spectaculairement chuté. Les entraîneurs français et autrichiens se sont plaint de l'état de la piste.

(Avec AFP)


Ski : Aksel Lund Svindal chute lourdement à l'entraînement

LE MONDE |28.11.07 | 07h58
BEAVER CREEK, Colorado (Reuters) - Aksel Lund Svindal, détenteur de la Coupe du monde, a été transporté à l'hôpital mardi après avoir chuté lors du premier entraînement de la descente de Beaver Creek.

Selon le médecin de l'équipe de Norvège, Svindal souffre d'une entaille profonde à la cuisse, qui a nécessité la pose de 13 points de suture et a perdu des dents après sa chute à la réception de la dernière bosse de la Birds of Prey.

S'il ne semble souffrir d'aucune fracture, Svindal ne devrait toutefois pas participer aux quatre épreuves prévues à partir de jeudi.

Le Norvégien, en tête du classement général, a remporté deux des quatre premières courses de la saison de Coupe du monde.


Accident mortel dans un rallye dans l'Eure

Un participant du rallye a fait une sortie de route. Bilan : un mort et un blessé grave.
AFP/LIBERATION.FR : dimanche 21 octobre 2007

Une personne a été tuée, une gravement blessée et trois autres blessées dans un accident dimanche sur le circuit Les Boucles de la Seine dans l'Eure ce dimanche. Le drame a eu lieu sur la commune de Saint-Martin-Saint-Firmin, à une trentaine de kilomètres de Honfleur (Calvados).

La personne décédée, âgée de 46 ans, ainsi que celle qui a été grièvement blessée, faisaient partie des organisateurs, a précisé la préfecture. Les trois blessés légers sont un spectateur, le pilote, et le copilote de la BMW de rallye à l'origine de l'accident, selon la même source.

Une BMW participant au rallye a quitté la chaussée pour des raisons que devra déterminer l'enquête menée sous l'autorité du parquet de Bernay (Eure). La personne grièvement blessée a été hospitalisée au CHU de Rouen, selon la préfecture. Depuis le début de l'année, onze personnes sont mortes sur des rallyes. En septembre, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie déclarait qu'elle «voulait mieux sensibiliser les personnes, en particulier sur les lieux où elles peuvent se trouver, sur les comportements à avoir et les risques encourus à ne pas respecter les indications».

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AFP - Journal Internet
Samedi 22 septembre 2007 - 22:13

Accident de rallye en Corse : deux spectateurs grièvement blessés

AJACCIO (AFP) – Deux spectateurs du rallye de Corte (Haute-Corse) ont été grièvement blessés samedi en fin d'après midi près de Piedigriggio lors du passage d'un concurrent qui les a percutés, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'état des deux blessés est jugé "très préoccupant" par les médecins de l'hôpital de Bastia où les deux personnes ont été héliportées en fin de journée, a-t-on appris auprès des pompiers.

Le pronostic vital est engagé pour les deux personnes fauchées par une voiture du rallye, un enfant d'une dizaine d'années souffrant de traumatismes divers et un homme d'une cinquantaine d'années dont les jambes ont été quasiment sectionnées pendant l'accident, a annoncé le Centre opérationnel d'incendie et de secours (CODIS) de la Haute-Corse.

Environ 45 minutes après l'accident qui a eu lieu vers 18h15, les médecins des pompiers et du SAMU ont décidé l'évacuation sanitaire des blessés par hélicoptère pour intégrer le service de soins intensifs de l'hôpital de Bastia, ont précisé les pompiers.

"Plusieurs témoignages permettent de dire que l'enfant a échappé à la vigilance de ses parents avant de traverser au moment où arrivait la voiture, qui n'a pu l'éviter et l'a percuté violemment", a déclaré à l'AFP le directeur de course du rallye de Corte-Centre Corse, Antoine Casanova.

"La seconde personne était assise plus loin sur un muret que le pilote qui avait perdu le contrôle a ensuite percuté de plein fouet, lui sectionnant les jambes", a ajouté M. Casanova.

La voiture, une Citroën C2 "R2", a terminé sa route dans un ravin en effectuant plusieurs tonneaux, ont constaté les gendarmes. Le pilote, Ahmed El Kaddouri, n'a pas été blessé. Le co-pilote, Fabrice De Bartolo, a été conduit à l'hôpital de Corte pour un traumatisme cervical mais ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les gendarmes qui ont ouvert une enquête.

Ce qu'il reste de la voiture doit être dégagé du ravin et soumis aux enquêteurs dans la soirée.
Le rallye de Corte, comptant pour le championnat de Corse, se déroule chaque année en septembre dans le centre de l'île. A la suite de l'accident qui a eu lieu près du village de Piedigriggio durant l'avant-dernière spéciale et à quelques centaines de mètres de l'arrivée, la course a été neutralisée, a indiqué la direction de la course.


Un pilote mis en examen pour homicide involontaire

LE MONDE | 11.09.07 | 16h18 ? Mis à jour le 11.09.07 | 16h41

Fabien Véricel, le pilote dont la sortie de route a causé la mort d'un enfant de 5 ans, samedi 8 septembre, lors du rallye du Béthunois (Pas-de-Calais), a été mis en examen, lundi 10 septembre, pour homicide involontaire. Il a été laissé libre mais placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire national.

Lors d'un test après l'accident, des traces de cannabis ont été retrouvées dans les urines du pilote. Dans sa déposition, celui-ci a reconnu "fumer de temps en temps" et avoir pris du cannabis "quelques jours" avant la course. Des analyses sanguines sont en cours pour déterminer quand exactement il a consommé ce stupéfiant et en quelle quantité. Si ces examens indiquent une présence élevée de cannabis, le pilote pourrait voir son chef d'accusation aggravé. Fabien Véricel encourt jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende.

Les circonstances du drame sont encore "incompréhensibles" pour Eric Beaussart, président du comité d'organisation de cette 32e édition du rallye du Béthunois. Le circuit n'avait jamais connu d'accident aussi grave.

La sortie de piste s'est produite au bout d'une ligne droite, à la bifurcation avec un virage très serré à gauche. Lors de son premier passage dans cette partie du parcours, Fabien Véricel a expliqué qu'il avait "freiné trop tôt" et qu'il avait perdu du temps. Il ne voulait pas réitérer cette erreur lors de son deuxième passage, vers 18 heures. Mais cette fois, il a admis avoir freiné "trop tard".

Au lieu de bifurquer à gauche, il s'est alors engagé à droite, à plus de 100 km/h, sur une voie de décélération prévue à cet effet. C'est à cet endroit que se trouvait l'enfant, derrière des barrières, parmi le public. Tous les spectateurs ont eu le temps de se pousser, sauf le garçon. Prénommé Simon, originaire d'Haillicourt (Pas-de-Calais), fils de policier, il est décédé peu de temps après l'arrivée des secours.

AMBIGUÏTÉ SUR UN PANNEAU

La préfecture avait validé les conditions de sécurité du rallye quinze jours avant la course. Une heure avant le départ, la gendarmerie avait également entièrement inspecté le circuit. Une ambiguïté réside toutefois sur un panneau situé en amont du lieu de l'accident qui indiquait aux spectateurs qu'"au-delà de cette limite", ils engageaient leur "responsabilité".

"Interdire totalement un circuit de 45 km au public, c'est infaisable, ou alors il faut carrément supprimer la discipline du rallye des sports automobiles", justifie Eric Beaussart. Suite à l'accident, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie a décidé d'organiser, mercredi 12 septembre, une réunion sur la sécurité dans ce type de course.

Fabien Véricel, 35 ans, est un pilote expérimenté. En 1999, il avait été membre de l'équipe de France de rallye au côté du triple champion du monde de la discipline, Sébastien Loeb. Lors du rallye du Béthunois, il conduisait pour la première fois une Toyota Corolla WRC. Selon son avocat, Me Xavier Brunet, Fabien Véricel est "très affecté par l'accident". Il est le père d'un garçon du même âge que l'enfant décédé. Le juge d'instruction a requis un suivi psychologique du pilote.

Anthony Renaud et Elise Vincent


Article paru dans l'édition du 12.09.07.

Enfant tué lors d'un rallye à Béthune : le pilote en garde à vue

Le pilote du rallye dont la sortie de route samedi a causé la mort d'un enfant de 5 ans près de Béthune (Pas-de-Calais) était toujours en garde à vue hier.

Le pilote, Fabien Véricel, est entendu par les gendarmes depuis hier soir dans le cadre d'une enquête pour déterminer comment et pourquoi sa Toyota Corolla WRC est sortie de la route samedi vers 18 h dans un virage en épingle, avant d'aller percuter l'enfant qui est décédé de ses blessures. Le ministère de l'Intérieur a annoncé hier que Michèle Alliot-Marie réunirait « dès cette semaine les représentants des organisateurs de rallye pour arrêter avec eux les mesures de nature à éviter le renouvellement de semblables accidents ».

L'enfant était derrière une zone délimitée

Samedi, l'accident s'est produit sur une petite route départementale près de la commune de Fiefs, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Béthune, alors que les conditions de sécurité étaient « respectées ».

Le pilote, alors leader de la course, terminait la 4ème spéciale quand il a fait un « tout droit sur une trentaine de mètres. L'enfant était derrière une zone délimitée avec des rubans. Un groupe de spectateurs a réussi à s'écarter, sauf malheureusement ce jeune garçon », selon Georges Colin, responsable du service presse du rallye. L'enfant, originaire d'Haillicourt (Pas-de-Calais) et qui allait avoir 6 ans en octobre, est décédé peu après l'arrivée du SMUR et des pompiers.

Les organisateurs du rallye avaient décidé samedi d'interrompre la première étape après l'accident. Hier matin le départ de la seconde étape a été donné selon l'horaire prévu mais six pilotes ? sur une centaine encore en lice ? n'ont pas souhaité repartir, dont trois qui faisaient partie de l'équipe de Fabien Vericel.

© Copyright La Nouvelle République 2007 Mardi 11 septembre 2007


Chaque année, 400 à 500 sportifs meurent subitement en France

LE MONDE | 30.08.07 | 14h18 | Mis à jour le 30.08.07 | 15h36

Le décès, mardi 28 août, du joueur espagnol du FC Séville, Antonio Puerta, à 22 ans, avait allongé la liste déjà conséquente des footballeurs victimes de mort subite. Mercredi, le joueur international zambien Chaswe Nsofwa a à son tour été terrassé par un arrêt cardiaque pendant un match d'entraînement avec son club de l'Hapoel Beersheva (2e division israélienne).

En France, selon l'épidémiologue de l'Inserm Xavier Jouven, "entre 400 et 500" personnes sont victimes de mort subite chaque année dans le cadre d'une activité sportive. Ces chiffres sont issus d'un registre national ouvert par l'Inserm et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en mai 2005. Selon ce recensement inédit, la moitié des victimes ont moins de 40 ans. Les sports concernés sont les plus pratiqués : le vélo, la course à pied et le football.

"La mort subite est un problème de santé publique qui touche des gens jeunes, mais qui n'est pas pris en compte par les pouvoirs publics", déplore Xavier Jouven. Au total, 40 000 personnes par an décéderaient en France de mort subite. "On connaît des mesures efficaces, mais on ne les met pas en place", regrette le cardiologue, qui plaide notamment pour que tous les stades soient pourvus de défibrillateurs automatiques. "On peut faire facilement passer le taux de survie de 2 % à 10 %", estime Xavier Jouven. "Il faut également que les joueurs eux-mêmes puissent être capables de pratiquer un massage cardiaque pour pouvoir intervenir immédiatement auprès d'un de leurs coéquipiers", ajoute le spécialiste.

CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE

Le cardiologue estime aussi qu'il faut améliorer le système de prévention en réfléchissant à une meilleure utilisation des électrocardiogrammes et des échographies du coeur afin de détecter les anomalies cardiaques à l'origine de la plupart des morts subites. La plus répandue de ces malformations est la cardiomyopathie hypertrophique, qui se manifeste par un épaississement des parois ventriculaires : un coeur trop musclé.

Le professeur Jouven convient avec les spécialistes de la lutte antidopage que la prise de produits interdits comme les hormones de croissance ou les stéroïdes peut avoir un effet hypertrophique sur le coeur et que leur présence est difficile à retrouver sur la base des seules autopsies. Les autopsies pratiquées sur des sportifs victimes de mort subite ont toujours conclu à des "morts naturelles" par arrêt cardiaque. Xavier Jouven espère pouvoir lancer une étude afin d'en savoir plus sur les causes de la mort subite.

Stéphane Mandard


Article paru dans l'édition du 31.08.07.


Le joueur du FC Séville Antonio Puerta est mort

LEMONDE.FR avec AFP | 28.08.07 | 18h21 ? Mis à jour le 28.08.07 | 18h30

Après s'être effondré samedi soir lors d'un match de football du championnat espagnol contre Getafe, le défenseur espagnol du FC Séville Antonio Puerta est mort, mardi 28 août, dans l'après-midi. Le joueur était sorti du terrain en marchant et, victime de plusieurs arrêts cardiaques, avait été hospitalisé dans un état critique, en soins intensifs et sous respiration artificielle, à l'hôpital Virgen del Rocio de Séville.

A la suite de cette annonce, la Ligue professionnelle de football a exprimé sa "tristesse" dans un communiqué et a proposé que la prochaine journée de championnat ce week-end soit déclarée journée de deuil officiel.

Selon plusieurs médecins, Puerta, âgé de 22 ans, souffrait d'une "dysplasie ventriculaire droite arythmogène", difficile à détecter et souvent responsable de morts brutales chez les jeunes ou les athlètes.

Deux joueurs internationaux sont déjà morts pendant ou quelques minutes après un match : le milieu de terrain camerounais Marc-Vivien Foé, 28 ans, lors d'un match de la Coupe des confédérations contre la Colombie, en juin 2003 et Miklos Feher, lui aussi foudroyé par un arrêt cardiaque en janvier 2004.


AFP Infos Françaises
Sport, samedi 30 juin 2007 - 18:17

Le spécialiste du base jump Jean-Marc Mouligné mort noyé après un saut

DIGNE - Le spécialiste du base jump Jean-Marc Mouligné est mort noyé samedi dans les gorges du Verdon après un saut à La-Palud-sur-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence), a-t-on appris auprès des gendarmes.

Le base jump est un sport à risque qui se pratique en se jetant de falaises avec un parachute. Jean-Marc Mouligné, 57 ans, avait été surnommé l'homme catapulte depuis qu'il avait trouvé le moyen de se catapulter à plus de cent mètres du sol avant d'ouvrir son parachute.

Selon les gendarmes, il a effectué un saut et c'est à l'atterrissage que son parachute, tombé à l'eau, l'a entraîné par le fond.

Son corps a été découvert en fin de matinée par des adeptes de sports en eaux vives. Il a été hélitreuillé en fin d'après-midi.

Jean-Marc Mouligné était originaire de Romainville, en Seine-Saint-Denis.

cor-oaa/ei


FORMULE 1 GRAND PRIX DU CANADA

Robert Kubica victime d'un grave accident

Article paru dans l'édition du 12.06.07 [Le Monde]

Le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) a été victime d'un accident particulièrement violent lors du Grand Prix du Canada, dimanche 10 juin, à Montréal.

Restée sur le flanc après avoir heurté de plein fouet deux murs de béton et avoir effectué plusieurs tonneaux au milieu de la piste, la monoplace du pilote de la BMW Sauber a été totalement déchiquetée, à l'exception de sa cellule de survie.

Touché aux jambes et dans un état « conscient », selon un porte-parole de la Fédération internationale de l'automobile, le pilote a été héliporté dans un hôpital de Montréal.


Deux blessés graves lors d'un rallye automobile

lefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 09 juin 2007
Actualisé le 09 juin 2007 : 18h48

En Haute-Loire, une voiture qui a quitté la piste a fini sa course dans le public.

Huit personnes ont été blessées samedi, dont deux grièvement, par une voiture qui a quitté la route lors d'un rallye automobile au Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire).

Les deux blessés les plus graves sont un gendarme réserviste et un garçon de 5 ans, qui ont été évacués en hélicoptères en direction des centres hospitaliers de Saint-Etienne et du Puy-en-Velay, a indiqué le sous-préfet de permanence en Haute-Loire, Bernard Breyton.

L'accident s'est produit lorsque le pilote d'une voiture, qui participait à la 10e édition du rallye régional automobile de la Haute vallée de la Loire, a perdu le contrôle de son véhicule, sur la commune du Monastier-sur-Gazeille, à une vingtaine de kilomètres du Puy-en-Velay.

Pilote indemne

Selon les premiers éléments de l'enquête, les freins de la voiture, une Citroën Saxo, auraient lâché alors que la voiture abordait une descente qui s'achevait par un virage, ont expliqué les gendarmes.

Le conducteur aurait alors utilisé son frein à main et la voiture a fait un tête à queue avant de finir sa course en renversant huit personnes. Le pilote n'a pas été blessé.

Les six personnes les moins grièvement blessées, parmi lesquelles les parents du garçon de 5 ans et un commissaire de course, souffrent de fractures et de contusions diverses. Elles ont reçu les premiers soins sur place avant d'être transportées par les sapeurs-pompiers à l'hôpital du Puy-en-Velay, selon la même source. L'enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade du Monastier-sur-Gazeille.


AFP Infos Françaises
Sport, samedi 19 mai 2007 - 20:00 126 mots

Rallye Alsace-Vosges - Un spectateur mortellement fauché par une voiture

STRASBOURG — Un piéton, qui assistait à une des épreuves du rallye Alsace-Vosges, a été mortellement fauché en début d'après-midi par une voiture de course à Denipaire, un village au nord de Saint-Dié (Vosges), a-t-on appris samedi auprès des gendarmes et des organisateurs.

Le spectateur, un photographe amateur de 46 ans et grand passionné de sport automobile, a été fauché par la Peugeot 206 numéro 93. Il a été héliporté au CHU de Nancy mais est décédé de ses blessures trois heures après l'accident, a-t-on précisé de mêmes sources.

L'épreuve, une spéciale entre Ormont et Ortomont, a été annulée.

Le 23e Rallye Alsace-Vosges, qui se déroule du 18 au 20 mai, compte pour le Championnat de France des rallyes de la FFSA.

"La fête est ternie", a déploré le président de l'Asacar, l'Association sportive de l'Automobile club d'Alsace et du Rhin organisatrice du rallye, qui y voit un accident lié aux "aléas de la course".

"Nous faisons tout pour la sécurité, mais on peut pas sécuriser tous les virages", a-t-il précisé.

yo-cmc/sk


Apnée. Quintuple recordman du monde, le Français a été victime d'un accident hier lors d'une plongée d'entraînement.

La mer engloutit Leferme

Par Michel HENRY
QUOTIDIEN : jeudi 12 avril 2007
Marseille de notre correspondant

C'est un coup dur pour les adeptes de l'apnée. Loïc Leferme est mort hier alors qu'il remontait d'une descente d'entraînement à - 170 mètres, dans la rade de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Selon ses proches, cet accident est dû «à une défaillance du système de contrepoids» qui le faisait remonter. Loïc a été tiré de l'eau inanimé par son équipe, transféré au port de Nice où pompiers et Samu ont tenté, pendant quarante-cinq minutes, de le réanimer. En vain. Il avait 36 ans et était père de deux enfants. La veille, «il était sorti avec le sourire» d'une précédente plongée, expliquait hier soir son prof d'apnée, Claude Chapuis. Puis il y a eu «ce problème technique, une corde bloquée». Et plus rien.

171 mètres.

Né à Malo-les-Bains (Nord) en 1970 d'une famille de nageurs, Loïc Leferme a battu son premier record du monde «no limits» (tiré par une gueuse) en 1999 : - 137 mètres. Il l'a amélioré quatre fois, jusqu'à atteindre - 171 mètres en 2004. En août 2006, le record a été porté à - 183 mètres par l'Autrichien Herbert Nitsch. Loïc Leferme voulait faire mieux. «C'est surtout pour lui qu'il descendait, rapporte Claude Chapuis. Plus dans une approche personnelle et philosophique qu'à la poursuite d'un record.»

Entre réflexes naturels et entraînement, les apnéistes développent une résistance à la pression dont on ne connaît pas la limite. En plongée, la fréquence cardiaque, qui baisse de 30 %, peut descendre jusqu'à 20 pulsations par minute. «Loïc était à 25 pulsations à - 150 mètres», nous disait Chapuis en 2005. Sous la pression, le sang part vers les organes sensibles (coeur et cerveau) pour compenser la baisse d'oxygène. Les poumons se réduisent à une balle de tennis, la cage thoracique s'écrase. L'objectif consiste à s'économiser, à se relâcher, tout en gardant le contrôle de soi. Pas de stress, pas d'émotions... C'est un sport où on vieillit bien. Quand on en a le temps.

«La clé, c'est la souplesse du corps, les étirements, être complètement souple pour laisser la pression te comprimer», nous confiait Loïc Leferme en septembre 2005. Autodidacte, il se servait des techniques de respiration du yoga, pratiquait la marche en montagne. «La musique, l'harmonica m'a aussi vachement aidé.» Tout tourne autour de la mobilisation du diaphragme. «L'apnée entraîne l'apnée, le corps s'adapte, expliquait Chapuis, promoteur d'une approche raisonnée de la discipline. C'est une pratique facile, légère, agréable. Tu descends à 20 mètres, tu regardes, t'as des sensations... Beaucoup de personnes ne savent pas pourquoi elles plongent, mais elles plongent.»

Ensuite, selon Loïc Leferme, «la concurrence est surtout vis-à-vis de toi-même. 100 000 personnes sur terre peuvent faire comme moi. Je me suis simplement donné les moyens. Un record, c'est dix mois [de travail] dans la tête, six à sept mois dans les pattes. Mais le sport, c'est anecdotique. L'important, c'est de permettre à une personne de redécouvrir son corps».

«Découvrir».

Explorateur plutôt que risque-tout, Leferme tentait de maîtriser cette «quête de l'inutile, donc forcément très utile dans nos sociétés», qu'il poursuivait depuis seize ans. Tout en goûtant sa chance : «C'est excitant. On fait partie des quelques personnes qui découvrent encore et sur leur corps et sur le milieu, dans un monde où il n'y a plus grand-chose à découvrir.» Après les plongées, il connaissait «deux ou trois jours durs, une fatigue profonde à l'intérieur, comme quand on ne dort pas beaucoup». Puis l'énergie revenait. Elle était là jusqu'à hier matin, 11 h 40. En août 2005, l'Equipe Magazine avait titré son interview «Bienvenue dans l'eau-delà». Malheureusement prémonitoire.

© Libération


Le pilote de moto Elmer Symons se tue lors du Dakar

LEMONDE.FR avec Reuters | 09.01.07 | 18h38 | Mis à jour le 09.01.07 | 18h45

Le motard sud-africain Elmer Symons a trouvé la mort, mardi 9 janvier, au cours de la quatrième étape du Dakar 2007, qui se déroulait entre les deux villes marocaines d'El Rachidia et d'Ouarzazate.

Le pilote, âgé de 29 ans, était chef d'une entreprise d'exportation entre les Etats-Unis et l'Afrique du Sud. Il participait à son premier Dakar en tant que concurrent. Au guidon d'une KTM, il occupait la 18e place du classement général au départ de l'étape.

Une alerte est parvenue à 9 h 42 au PC de la course, en provenance du kilomètre 142. La direction du rallye, arrivée sur les lieux huit minutes plus tard, n'a pu que constater le décès. "On ne connaît pas exactement les causes de l'accident ni celles de la mort du pilote. L'accident est arrivé sur un secteur signalé comme dangereux, de niveau deux [sur trois]. Un passage où il y a des vaguelettes de sable. C'est un accident de course dans une compétition hors piste extrêmement difficile", a déclaré Etienne Lavigne, le directeur du raid.

"C'est le PC de course à Paris qui a reçu l'alerte automatique qui se déclenche en cas de décélération brutale de la moto. Le pilote est sans doute mort sur le coup. Son corps a été transporté à la morgue d'El Rachidia et la famille prévenue", a-t-il précisé.


Sud Ouest
Lundi 24 novembre 2003

Accident mortel de parachute

Corrèze. Un parachutiste amateur de 33 ans s'est tué, samedi après-midi, en pratiquant le base-jump depuis un viaduc autoroutier près de Tulle.

Deux hommes habitant la région parisienne s'étaient retrouvés sur le viaduc, d'une hauteur de 150 mètres, pour pratiquer le base-jump, une forme de parachutisme qui consiste à se jeter dans le vide depuis un bâtiment, un pont ou une falaise.
Le premier a atterri sans encombre, mais pour une raison encore indéterminée, le second a eu un problème de parachute.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.


Le Monde
Société, samedi 17 août 2002

MONTAGNE : un homme s'est tué dans le massif du Mont-Blanc alors qu'il pratiquait le " base jump "


Un homme s'est tué dans le massif du Mont-Blanc (Haute- Savoie), jeudi 15 août, alors qu'il pratiquait le « base-jump », une discipline qui consiste à sauter en parachute depuis une montagne à pic.

L'homme s'est retrouvé plaqué à la paroi des Voûtes, alors qu'il tentait de sauter avec son parachute. Les sauveteurs ont dû travailler longtemps avant de pouvoir récupérer le corps, accroché à mi-paroi.


AFP Infos Françaises
Sport, mercredi 31 octobre 2001 - 09:36 GMT

Décès de Régine Cavagnoud

INNSBRUCK (Autriche) (AFP) — La skieuse française Régine Cavagnoud, 31 ans, est décedée mercredi des suites de ses blessures dans une collision avec un entraîneur allemand lundi lors d'un entraînement de descente sur le glacier de Pitztal (Alpes autrichiennes), a annoncé la clinique universitaire d'Innsbruck (ouest).

Régine Cavagnoud avait été transportée par hélicoptère à Innsbruck et opérée lundi soir pendant quatre heures pour de graves lésions cérébrales ainsi qu'à la cage thoracique et au foie.

La skieuse française était depuis son accident dans le coma.

Quant à l'entraîneur allemand, Markus Anwander, 40 ans, actuellement hospitalisé dans le même établissement pour de graves lésions à la tête, il a été plongé dans un coma artificiel.

Régine Cavagnoud, née à Thônes et installée à La Clusaz (Haute-Savoie), a été sacrée chammpionne du monde de super-G, l'an dernier à St. Anton (Autriche), discipline dans laquelle elle a également remporté la Coupe du monde. Elle comptait huit victoires en Coupe du monde à son palmarès.

La skieuse avait participé à trois reprises aux jeux Olympiques (1992, 1994, 1998). Pour l'ouverture de la saison, samedi à Soelden (Autriche), elle avait terminé 3e du slalom géant.

aro/pmr/jpd-dhe


Le Progrès - Lyon
dimanche 24 septembre 2000

Yonne : le rallye tourne au drame

C'est l'un des accidents le plus meurtriers survenu lors d'une course automobile en France. Hier, au rallye de Cerisiers, près de Sens,dans l'Yonne, la Subaru du corse Massaratto est sortie de piste à plus de 140 kilomètres/heure. Apparemment déséquilibrée par une bosse sur la route, la voiture est allée taper contre un poteau électrique qui s'est écrasé sur le public. Le bilan est lourd : cinq morts, dont le pilote de la voiture et un enfant, et huit blessés. Ce drame en rappelle un autre :en 1993, un accident s'était déjà produit au cours de cette épreuve, tuant un spectateur.

Une voiture qui s'élance à plus de 140 kilomètres heure sur une longue ligne droite. Au volant de leur Subaru, Marco Massarotto et son copilote s'accrochent. Ils sont à la deuxième place du rallye des Cerisiers. La victoire semble à portée de main dans cette épreuve courue près de Sens, dans l'Yonne et qui compte pour la coupe de France. Deux secondes plus tard pourtant, tous leurs rêves se sont évanouis. Et la vie avec.Vers 14h30, leur voiture franchit une bosse spectaculaire bien connue des habitués de la course. Mais la réception est mauvaise. Lancé à vive allure, le bolide se déséquilibre avant d'aller heurter de plein fouet un poteau électrique en ciment. Un poteau qui tombe sur le public, massé en nombre le long de la route. "Les gens se sont mis à courir, ils criaient, ils étaient affolés", raconte un témoin.

Aussitôt, la course est interrompue, et le plan rouge déclenché par la préfecture de l'Yonne. Rapidement sur place, pompiers et Samu commencent à faire les comptes. Le bilan est lourd. On dénombre quatre morts, dont le pilote de la Subaru et un enfant. Un autre spectateur décèdera de ses blessures, plus tard dans la journée. Quant au copilote, Philippe Delcroix, grièvement blessé, il doit être évacué en hélicoptère vers le centre hospitalier de Dijon. Les autres, sept au total, sont conduits en ambulance vers les hôpitaux de Sens et Auxerre.

Pourquoi un tel accident?

Les gendarmes de Cerisiers et Sens devront tenter de déterminer ce qui, d'une vitesse excessive, d'une erreur de pilotage, d'un défaut technique ou d'un éventuel non-respect des règles de sécurité par les spectateurs, a pu provoquer un tel drame.

Sanctions pénales

Ce n'est pas la première fois en tout cas que ce rallye est endeuillé par un accident de ce genre. En novembre 1993 déjà, un pilote avait perdu le contrôle de son véhicule et s'était engagé sur un chemin sommairement protégé où se trouvaient une vingtaine de spectateurs. L'un d'eux avait été tué par le choc. En 1997, trois responsables de la course avaient été condamnés par le tribunal de Sens à des peines de prison avec sursis et à 10 000 francs d'amende chacun. Sans doute devront-ils à nouveau s'expliquer dans ce qui constitue d'ores et déjà le drame le plus meurtrier survenu au cours des deux dernières années lors d'une course automobile en France. Jusque-là, le bilan le plus lourd était à inscrire au passif du rallye du Forez, dans la Loire - trois spectateurs tués près de Saint-Chamond le 5 juin 1999-, et d'un rallye en Haute-Corse , où trois personnes avaient également été fauchées en octobre dernier.


Le Monde
mardi 3 septembre 1985 178 mots

Série noire pour les pilotes allemands

Trois semaines après son compatriote Manfred Winckelhock qui s'était tué sur le circuit canadien de Mosport, l'Allemand de l'Ouest Stefan Bellof, champion du monde des courses d'endurance et pilote de formule 1 dans l'écurie britannique Tyrell, a trouvé la mort, dimanche 1er septembre, lors des 1 000 kilomètres de Spa-Francorchamps.

Au volant de sa Porsche 958, il a accroché celle du Belge Jacky lckx en tentant de le doubler pour prendre la tête de la course. Sa voiture, qui a percuté le rail de sécurité, a pris feu aussitôt, mais, si l'incendie a pu être rapidement maîtrisé, les sauveteurs ont mis une vingtaine de minutes pour extraire Bellof de la carcasse de la Porsche.

Transporté dans le service de réanimation d'un hôpital voisin, il est décédé un peu moins de deux heures après l'accident. Neutralisée puis arrêtée en signe de deuil après l'élimination des deux Porsche, la course est revenue à l'Italien Ricardo Patrese et au Français Bob Wolleck sur Lancia.

Âgé de vingt-sept ans, Stefan Bellof était réputé pour sa ténacité et son agressivité au volant. Après des débuts en kart, il s'était fait connaître du grand public en remportant deux courses de formule 2 en 1983 et surtout cinq épreuves comptant pour le championnat du monde d'endurance en 1984. Engagé cette année-là par Tyrell en formule 1, il avait terminé troisième à Monaco. Toujours avec le vieux moteur atmosphérique Cosworth, il avait pris cette année la quatrième place à Détroit.

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